Un jour de congé flottant ?

La ministre de l’Emploi n’est pas contre l’idée d’un jour férié "flottant", permettant au travailleur de le prendre pour une fête religieuse.
A l’occasion de la fête de l’Aïd el-Kebir (ou "fête du mouton") célébré ce lundi, l’association flamande Vereniging voor Ontwikkeling en Emancipatie van Moslims avait plaidé pour que les jours fériés de la religion musulmane soient aussi reconnus. Elle proposait un système modulable dans lequel chaque employé pourrait choisir ses jours fériés.
Pour la ministre fédérale de l’Emploi Joëlle Milquet et le ministre bruxellois de l’Emploi Benoît Cerexhe, il serait envisageable, sans changer le nombre total de jours fériés, de prévoir l’idée d’un jour de congé "flottant", à prendre selon ses choix, par exemple pour une fête religieuse. Ils demanderont prochainement au Conseil national du travail de se pencher sur cette problématique et de formuler des propositions.
La ministre de l’Emploi compte également adapter l’arrêté royal concernant l’absence pour la communion solennelle ou la fête de la jeunesse laïque de l’enfant du travailleur. L’idée est d’élargir ce congé de circonstance, comme c’est déjà le cas dans le secteur public, aux rituels autour de l’enfant pratiqué par les autres cultes reconnus (israëlite, anglican, protestant, orthodoxe, musulman).
(photo : Kevinzim)
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