Diana Nikolic : "Les détachements communaux dans les ASBL sont trop nombreux"
Conseillère communale à Liège depuis 2006 et députée wallonne depuis décembre 2018, Diana Nikolic souhaite de la simplification administrative pour les ASBL, mais aussi plus de transparence. Elle évoque ainsi les détachements du personnel communal trop fréquents à ses yeux. La députée veut également dresser des passerelles entre le monde des entreprises et le Non-Marchand. [Un article de monasbl.be]
Comme beaucoup d’autres partis, elle évoque la complexité administrative. « La charge qui étouffe les ASBL et qui parfois empêche de se concentrer sur l’objet social, comme des animateurs de maisons de jeunes qui font des papiers au lieu de s’occuper de leur public, est une de mes priorités pour les associations », lance la députée. « Nous voulons également un guichet unique qui pourrait tout concentrer, avec des personnes disponibles pour accompagner les ASBL. »
Conseillère communale depuis 12 ans à Liège, elle se surprend à voir « des ASBL se structurer pour accompagner les ASBL. Dès lors, je pense que les pouvoirs publics pourraient prendre davantage part à leur accompagnement », explique-t-elle. « En parallèle, au niveau communal, je note souvent du détachement au sein des ASBL. Je souhaiterai plus de transparence à ce niveau, mais aussi des regroupements : qu’on envoie des pools de personnes qui ne sont pas nécessaires à temps plein dans une ASBL. »
« Certaines ASBL reçoivent plus que d’autres »
La députée MR ajoute qu’il faudrait réaliser un cadastre des aides communales, à l’image de celui dédié aux APE. « Dans le secteur, certaines ASBL effectuant le même boulot reçoivent plus d’aides que d’autres : pourquoi ? A Liège, je mène une réflexion avec une échevine sur le sujet. »
La solution à ses yeux : s’appuyer davantage sur les appels à projets, notamment dans un domaine précis. « Les communes pourraient dégager des moyens importants dans un seul secteur, selon ses besoins. »
La réforme APE « doit aboutir »
Sans surprise, Diana Nikolic défend la réforme APE. Un projet « qui peut être rouvert, mais qui doit aboutir. C’est une demande des acteurs de terrain de revoir ce système, notamment pour apporter plus de transparence », ajoute-t-elle.
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