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« Touche pas à ma pote est une asbl qui existe depuis 2012. Son objectif est de mettre en place des solutions contre le harcèlement sexiste dans les espaces publics. L’application que nous avons lancée a été suspendue. Cela n’est pas une surprise puisque ce projet était destiné à fonctionner sur une période de deux ans. N’ayant pas le budget pour continuer, nous avons décidé d’arrêter l’application », indique Béa Ercolini, à l’origine de l’initiative.
Elle poursuit : « Cet application nous a permis de récolter des statistiques extrêmement précises (…) Le harcèlement de rue à Bruxelles doit être abordé en abordant toutes les facettes du phénomène, tous les problèmes. Il faut que tous les acteurs travaillent ensemble : le grand public, les enfants, le personnel de la police… ».
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Des nouveaux projets verront le jour
L’asbl ne se résume pas seulement à une application : « On travaille avec la Ligue d’Impro pour donner vie à un programme qui s’appelle Touche pas à ma pote en classe. L’idée est d’utiliser l’improvisation pour faire comprendre aux enfants et aux jeunes ce qui est le harcèlement sexiste dans les espaces publics. Parallèlement, on a développé une formation destinée aux adultes, plus spécifiquement, aux agents de police, aux gardiens de la paix et au personnel communale. Ils sont plus de 300, l’année dernière, à l’avoir reçu. » Le but est d’offrir à ces professionnels une série d’outils pour avoir la meilleure réaction possible face à une victime.
A.A.
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