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La mortalité suite à la perte du partenaire

14/02/02

Durant les 3 années suivant le décès de leur compagne, les hommes ont une probabilité de mourir à leur tour supérieure d’un cinquième (21%) à celle des hommes vivant en couple. Chez les femmes, cet excès de mortalité n’est que de 3%.

Chez les jeunes veufs et veuves, ce risque accru de mortalité parait le plus marqué. Un décès à un âge précoce est probablement plus dur à accepter. Les jeunes veufs ont ainsi, par rapport à des gens mariés du même âge, un risque accru de décès pouvant atteindre 80%, pour 30% chez les veufs plus âgés. Chez les jeunes veuves, le risque de mortalité dépasse de 40% celui des mariées du même âge dans les deux premières années, et de 60% dans la troisième année. Les femmes plus âgées, par contre, ne présentent pas de risque accru après le décès de leur compagnon.

Enfin, les diplômes ne protègent pas du risque accru de décès. Alors que la mortalité moyenne des détenteurs d’un diplôme supérieur est inférieur à la moyenne, le risque accru de mortalité suite à la perte du conjoint parait même supérieur.

Ces résultats proviennent d’une étude de chercheurs de l’université de Gand : Mortalité après la perte du partenaire , que vient de publier l’Institut National des Statistiques.



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