La pauvreté augmente
Dans leur memorandum au prochain gouvernement, les CPAS constatent que le nombre de citoyens qui font appel à leurs services ne cesse d’augmenter. En tant qu’acteur incontournable de la pauvreté, ils demandent un soutien appuyé de la part du fédéral.
En 1990, il y avait 49.479 "minimexés". En décembre 2005, il y avait 80.466 bénéficiaires du revenu d’intégration (ex-minimex). Mais au-delà de ceux, sans ressources, qui s’adressent au CPAS pour un revenu d’intégration ou une aide sociale, de plus en plus de personnes ont besoin d’une aide ponctuelle pour se loger, se soigner, se chauffer... Le droit au logement semble mis de plus en plus en péril par l’augmentation des loyers.
La situation préoccupe d’autant plus les centres qu’ils constatent également une augmentation de l’endettement et de la précarité chez ceux qui ont un emploi.
Les fédérations de CPAS demandent une individualisation des droits et une revalorisation des allocations, tout en gardant une tension suffisante pour garder le travail attractif. L’insertion socio-professionnelle donne des résultats encourageants, que les centres voudraient voir soutenus.
Les centres accueillent et aident aussi des demandeurs d’asile, sans réelle reconnaissance. Les travailleurs sociaux sont confrontés aux réalités de vie des personnes en séjour illégal, qui sont les proies de toutes sortes d’abus (prostitution, marchands de sommeil, mendicité).
Ils pointent également la situation de personnes âgées pour qui la facture en maison de repos est trop élevée pour leurs revenus. Les institutions, elles, sont confrontées à des normes d’agrément complexes et coûteuses, et à une pénurie d’infirmières.
voir le Memorandum fédéral 2007 des CPAS (PDF)
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