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Pas de camisole chimique sans consentement

20/04/07

Le Comité consultatif de bioéthique a remis à la ministre de la Justice un avis sur la "camisole chimique" imposée aux auteurs de délits sexuels. Le journal Le Soir du 19 avril en délivre les conclusions.

Le recours à des traitements hormonaux pour agir sur le comportement sexuel est, selon le comité, légitime s’il respecte certaines conditions. Ils ne peuvent être recommandés que pour un nombre restreint de délinquants sexuels, et un endocrinologue doit au préalable donner son avis. Le traitement hormonal doit faire partie d’un plan de traitement complet, comprenant un suivi psychologique, social... Et un psychiatre doit en assumer la totale responsabilité, notamment au point de vue de l’information, ou du consentement préalable du patient. La médication sera la moins invasive possible pour le résultat voulu (afin de réduire les effets secondaires). Enfin, la continuité des soins au domicile doit être assuré.

En 2003, 17% des détenus étaient incarcérés pour des délits sexuels. En Wallonie, 1200 patients sont suivis pour des faits de même nature. Moins de 10% des personnes concernées suivent un traitement agissant sur le comportement sexuel. Les traitements sont de type "court" (1 à 3 ans). Ils coûtent entre 250 et 350 euros par mois, totalement à charge du patient.



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