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« Quels engagements prendre face au plan autisme ? »

12/02/14
« Quels engagements prendre face au plan autisme ? »

Telle était la question posée à la ministre Fadila Laanan par le député André du Bus. D’après la ministre, malgré les mesures déjà prises, les entités ministérielles comprennent la nécessité de prendre l’autisme davantage en considération.

« A ce jour, il n’existe pas d’outils de dépistage pouvant être utilisé dans le cadre d’un dépistage organisé. Dès lors, le dépistage de l’autisme ne relève pas de mes compétences institutionnelles en promotion de la santé  », a commencé la ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Egalité des chances Fadila Laanan.
Si la formation des professionnels ne relève pas non plus de ses compétences (rôle de l’Enseignement), Fadila Laanan se situe « plutôt dans la sensibilisation de mes collègues en charge d’une compétence connexe au diagnostic et à l’accompagnement de l’autisme, notamment dans la formation des professionnels de la santé. »

Aide et accompagnement

Suite aux demandes des parents et de l’asbl infor-autisme de créer un Plan national « autisme », la ministre a rappelé les mesures existantes en terme d’accompagnement et de soutien. « Ainsi, il y a huit Centres de Référence pour l’Autisme, six Services d’accompagnement et d’aide à l’intégration spécialisés en autisme ainsi que des services d’information et de formation spécialisés en autisme  ». Mesures que la ministre Laurette Onkelinx compte prendre davantage en considération (Lire notre article)

Dépistage pas avant 3 ans

D’après la ministre Laanan, « si l’ONE cautionne une grande partie des recommandations du Conseil supérieur de la santé, notamment celles concernant la logopédie et la prise en charge des enfants diagnostiqués, tant le Conseil scientifique de l’ONE que son Collège de pédiatres et sa Direction médicale restent plus réservés vis-à-vis de l’instauration d’un dépistage spécifique de l’autisme à un très jeune âge. En effet, son expérience montre que, dans la toute grande majorité des cas, les services universitaires spécialisés dans l’autisme ne posent pas le diagnostic d’autisme avant l’âge de trois ans. Ils estiment ne pas pouvoir faire de pronostic avant cet âge. »
« Le groupe de travail intercabinets « taskforce soins de santé mentale » s’est réuni le 28 janvier 2014. Il en ressort que toutes les entités souhaitent une réflexion de fond en vue de parvenir à une offre globale, cohérente, organisée en réseau pour ce groupe cible », a-t-elle conclu.

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