Un site de l'Agence pour le Non-Marchand
Informations, conseils et services pour le secteur associatif

Un gouvernement pour une retraite à 67 ans

08/10/14
Un gouvernement pour une retraite à 67 ans

L’Í¢ge légal de la pension reculerait de façon progressive : à 66 ans en 2025 puis 67 en 2030. Un service d’intérêt général pour les chômeurs longue durée a également été planifié.

L’annonce est tombée ce mercredi soir. La « suédoise » devrait se former d’ici peu. Les négociateurs de la potentielle majorité MR-N-VA-CD&V-Open VLD ont également trouvé un terrain d’entente concernant l’emploi et des pensions. Selon les prévisions d’experts, le vieillissement démographique provoquerait un surcoût des pensions pouvant atteindre 300 milliards d’ici 2060.

La fin de la retraite à 65 ans

Suite au vieillissement de la population et l’évolution démographique, le départ à la retraite s’effectuerait dorénavant à 66 ans en 2025 puis à 67 en 2030.
En plus de l’âge légal, des mesures seraient prises pour décourager les départs anticipés à la retraite et rallonger les carrières.
Quant aux personnes approchant de l’âge de départ actuellement autorisé, elles devraient passer par un cadre transitoire. Une personne de 58 ans en 2016 travaillerait deux années supplémentaires et une autre âgé de 59 ans ou plus en 2016 cotiserait une année de plus.

Continuer à travailler après la pension

Travailler après la retraite deviendrait possible. L’assurance complémentaire via les entreprises, soit le deuxième pilier de pensions, serait étendu et les travailleurs indépendants pourraient en bénéficier. Les règles, autorisant le travail après une carrière complète et moyennant un salaire illimité, seraient assouplies.

Des mesures pour l’emploi

Dans l’accord proposé par le gouvernement, le concept de l’annualisation du temps de travail est développé : l’employeur ne répartirait plus le temps de travail par mois mais sur l’année. L’objectif de cette mesure est d’autoriser aux entreprises la possibilité d’augmenter leur production à certaines périodes et inversement. L’employé serait conduit à travailler plus pendant des périodes spécifiques de l’année et moins à d’autres, pour un volume de travail identique à celui demandé aujourd’hui.
Certains congés seraient élargis : le crédit-temps augmentera de douze mois, notamment pour les soins palliatifs. Le congé parental serait allongé et la garde des enfants malade irait jusqu’à 8 ans.

Un service d’intérêt général pour les chômeurs longue durée

Les allocations de chômage resteraient dégressives. Cependant, pour les chômeurs de longue durée, un service d’intérêt général optionnel de deux demi-jour par semaine serait crée. En y participant, le demandeur d’emploi quitterait le régime de dégressivité.



Ajouter un commentaire à l'article





« Retour