2.600 décès suite à une infection nosocomiale

Le Centre fédéral d’expertise (KCE) estime que chaque année en Belgique environ 2.600 personnes décèdent prématurément durant leur hospitalisation des suites d’une infection nosocomiale.
Les infections nosocomiales (ou hospitalières) augmentent le risque de décès, et prolongent la durée d’hospitalisation. On estime que 6% des patients étaient victimes d’une infection nosocomiale.
Sur les 125.000 patients luttant contre une infection nosocomiale, 17.500 vont décéder durant leur hospitalisation, mais sans que le décès puisse être imputé, directement ou indirectement, à l’infection nosocomiale. Le KCE a donc estimé le nombre de décès liés à ces infections, ainsi que les coûts engendrés par les prolongations d’hospitalisation.
Parmi les infections nosocomiales, les pneumonies et les septicémies (infections du sang) sont les plus mortelles. Avec les infections urinaires, ce sont aussi les plus coûteuses (260 millions pour les trois infections).
Au total, les infections nosocomiales représentent une charge supplémentaire de 384 millions d’euros par an pour la collectivité. En moyenne, cela représente une prolongation de l’hospitalisation de près d’une semaine par infection.
Le KCE recommande que le suivi de ces trois infections (pneumonies, septicémies, infections urinaires) devienne une priorité dans les services de soins intensifs, de médecine interne, de chirurgie, de gériatrie et de revalidation.
On estime que 30% des infections nosocomiales pourraient être évitées grâce à des mesures d’hygiène hospitalière (hygiène des mains...).
(photo : Frenkieb)
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