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200 millions d’euros sur 4 ans pour 300 organisations et centres de jeunes

12/02/21
200 millions d'euros sur 4 ans pour 300 organisations et centres de jeunes

A l’initiative de la Ministre de la Jeunesse Valérie GLATIGNY, 293 centres de jeunes, organisations de jeunesse et groupements de jeunesse se sont vu octroyés un nouvel agrément, ont bénéficié d’une augmentation de moyens ou d’un dispositif ad hoc pour une période de 4 ans. Concrètement, c’est un budget d’un montant de 48 millions d’euros qui sera ainsi octroyé chaque année à ces quelques 300 structures pour les 4 prochaines années (soit un montant total de 192 millions d’euros sur 4 ans). Un arriéré d’1,5 million d’euros, hérité de la législature précédente, est également résorbé.

La Ministre de la Jeunesse Valérie GLATIGNY : « La situation sanitaire et les mesures qui en découlent ont un impact extrêmement lourd sur le bien-être psychologique des jeunes. A côté des perspectives que nous devons continuer à leur donner, il est essentiel de continuer à soutenir les outils qui leur permettent de s’épanouir, d’avoir des interactions et de construire un avenir qui est aussi celui de notre société. L’octroi de ces agréments pour une période de 4 ans est un message clair à nos jeunes : nous continuerons à investir en eux afin qu’ils puissent, dès que la situation sanitaire le permettra, tourner définitivement la page du COVID19 ! »

La politique de la jeunesse en Communauté française est définie par deux décrets :

 Le décret du 20/7/2000 pour les centres de jeunes ;

 Le décret du 26/03/2009 relatif aux organisations de jeunesse et aux groupements de jeunesse

Ces décrets fixent les modalités nécessaires pour reconnaître et financer ces structures. Valable pour une période de 4 ans, cette reconnaissance (ou agrément) peut être renouvelée pour autant que l’association concernée fournisse la preuve qu’elle répond à différents critères tels que le nombre et la qualité des activités réalisées ainsi qu’une représentation de jeunes au sein de leur organe de gestion.

Les associations de jeunesse agréées organisent des activités telles que l’éducation aux médias (ex : lutte contre les fakenews sur les réseaux sociaux) ; la promotion de l’éducation à la citoyenneté (mise en place de conseils de la Jeunesse ; retransmission des conseils communaux ; organisation de débats citoyens, etc.) ; diverses activités (stages, séjour) ainsi que la mise à disposition d’informations utiles pour les jeunes (conseils d’orientation, accompagnement dans le choix d’études, aides mises à disposition des étudiants ; etc.)

Une fois que les dossiers sont constitués, ils sont transmis à l’administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles. La Ministre octroie alors, sur base des avis rendus par l’Inspection générale de la Culture ; le Service Jeunesse et les instances d’avis concernées, un agrément permettant à l’organisation visée de bénéficier de subsides publics afin de financer ses activités.

Le taux d’octroi des renouvellements et nouveaux agréments confondus s’élève cette année à près de 90%.

 Lire aussi : Covid-19 et aide à la jeunesse : comment soutenir l’adolescent ?

Un arriéré hérité de la précédente législature résorbé grâce à un budget supplémentaire d’1,5 million d’euros

Une rallonge budgétaire d’1,5 million d’euros a par ailleurs permis, selon les chiffres transmis par l’administration, de résorber un arriéré d’une vingtaine de dossiers. Ceux-ci, bien que remplissant les critères légaux, n’avaient pu être financés sous la précédente législature.

« S’il est positif qu’une issue favorable ait pu finalement être trouvée pour ces projets, il n’en reste pas moins que nous devons trouver une solution budgétaire pérenne pour l’avenir. Le cadre actuel devra donc être adapté afin d’éviter à l’avenir que des associations répondant aux critères d’octroi d’agréation ne se retrouvent sans financement. Je m’y emploierai tout en associant le secteur à cette réflexion », poursuit Valérie GLATIGNY.

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Préserver l’offre de services à la jeunesse dans les grandes villes comme dans les zones rurales

On notera que si la répartition a pu bénéficier à des services situés sur l’ensemble du territoire francophone, elle reflète aussi une volonté politique de préserver l’offre de services à la jeunesse dans les zones rurales. Certaines structures situées dans ces zones bénéficieront ainsi d’une augmentation de leurs moyens.

Enfin, sur les 8 nouvelles reconnaissances en centres de jeunes, on notera notamment 2 nouvelles maisons de jeunes schaerbeekoises.

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