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9,2 millions d’euros pour engager plus d’éducateurs dans le secondaire

04/03/21
9,2 millions d'euros pour engager plus d'éducateurs dans le secondaire

Pour améliorer le soutien éducatif et psychosocial apporté aux élèves, un budget de 9,2 millions d’euros a été dégagé pour engager plus d’éducateurs dans l’enseignement secondaire ordinaire.

Des mesures supplémentaires permettant de renforcer le soutien éducatif et psychosocial des élèves, en particulier à ceux qui suivent les cours partiellement à distance, ont été annoncées la semaine passée, ressort-il du journal La Libre.

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Des éducateurs supplémentaires

La Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé d’apporter un soutien supplémentaire aux écoles du secondaire ordinaire et spécialisé, ainsi qu’aux centres psycho-médicosociaux afin de pallier les coûts engendrés par le Covid, améliorer le bien-être des élèves et lutter contre le décrochage scolaire. Parmi les mesures prises, un soutien éducatif et psychosocial renforcé aux élèves du secondaire ordinaire, soit un budget de 9.2 millions d’euros pour embaucher plus d’éducateurs dans les écoles, apprend-on dans une circulaire de la FWB.

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Une aide pas très bien accueillie...

Dans les établissements secondaires, il y a certainement besoin de plus d’éducateurs sur le terrain. Mais l’opportunité est parfois difficile à saisir…

" Les pouvoirs organisateurs ont été très réceptifs ", s’est réjoui Roberto Galluccio, administrateur délégué du Cpeons, l’organe représentant les pouvoirs publics subventionnés, dans le journal La Libre. ‘’La démarche est intéressante. Dans mon école, je vais pouvoir engager un éducateur de plus. Mais je ne suis pas persuadé de trouver facilement des candidats… Du coup, tous les postes ne seront peut-être pas pourvus. Ou alors, parfois, avec des candidats sans expérience. Ils seront les bienvenus quand même’’, a commenté Thomas Jadin, directeur du collège des Hayeffes. En effet, ces derniers pourront aider leurs collègues plus expérimentés dans l’exécution de certaines tâches afin qu’ils puissent gagner du temps, et donc se consacrer à des situations plus complexes, ressort-il de La Libre.

Quant à Abed Mellouli, directeur de l’athénée royal Crommelynck, il souligne qu’à ce stade de l’année, la plupart des éducateurs sont déjà en poste, ce qui complique les recrutements.

Des avis tranchés

Après l’annonce de l’aide à l’embauche d’éducateurs supplémentaires sur le page Facebook de la ministre de l’Éducation, Caroline Désir, une avalanche de réactions s’en est suivie.

"Le temps que ces mesures prennent effet, la pandémie sera terminée. En attendant, c’est toujours la débrouille", a réagi un enseignant sous le post de la Ministre. "D’autres mesures ont été prises depuis septembre. Je donne cours à 24 élèves de milieu défavorisé et je ne vois aucune différence avec les autres années : débordée, je ne fais que lancer des bouées de sauvetage aux élèves qui se noient", a témoigné à son tour une de ses consœurs.

Ce soutien s’inscrit dans la lignée de deux autres mesures. À savoir ‘’800 000 euros pour financer des périodes complémentaires dans les écoles secondaires spécialisées de formes 3 et 4 pour engager du personnel paramédical, social et psychologique, pour une durée de quatre mois  ; et 9 millions d’euros dédiés à l’engagement de conseillers, d’auxiliaires psychopédagogiques et sociaux au sein des 187 CPMS, pour une durée de huit mois’’, lit-on également dans La Libre.



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