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Journée internationale de l'infirmière : "des personnes d'exception qui sont trop souvent oubliées"

12/05/14
Journée internationale de l'infirmière :

La profession d’infirmi(er)ère devrait être prise en considération plus sérieusement. C’est ce que pense Alda Dalla Valle, présidente de la Fédération Nationale des Infirmières de Belgique, interrogée dans le cadre de la JII.

Lire : Journée internationale de l’infirmière : « Les infirmières, une ressource vitale pour la santé »

La Journée Internationale de l’infirmière (JII) célébrée aujourd’hui comme chaque 12 mai. Elle s’invite cependant dans un climat quelque peu tendu : les conditions des infirmières, la désertion du secteur et la formation ont fait la Une des journaux ces derniers mois.

Une profession qui doit être plus reconnue

A l’occasion de la journée internationale de l’infirmière, Alda Dalla Valle, présidente de la Fédération nationale des Infirmiers Belges tient à rappeler sa vision de la situation actuelle des infirmiers en Belgique. « Il est important de reconnaitre la valeur de la profession d’infirmier », confie-t-elle, «  les infirmières(ère) sont des personnes d’exception qui sont trop souvent oubliées ».

Un appel aux politiques

Cette année, la journée internationale de l’infirmière va permettre de rassembler lors du Congrès FNIB les ministres concernés autour d’une table ronde. L’occasion de rappeler l’importance de la profession pour la société et ce qui doit évoluer.

D’après Alda Dalla Valle, «  les politiques doivent comprendre l’importance de la réforme pour la formation des infirmiers. Ce qu’il faut, c’est une seule formation, de haut niveau et qu’il n’y ait plus 2 types d’infirmiers ». De plus, il y a un besoin criant de «  plus de qualité et plus de moyens ». Et d’ajouter concernant la nouvelle formation du Forem pour accéder aux études d’infirmier : « il ne faut pas un nivellement par le bas (…) si la profession veut attirer des gens, elle doit donner des possibilités d’évolution aux étudiants par la mise en place de nouveaux Masters ainsi que tout au long de leur carrière ».

Un problème principal : la désertion

Selon Alda Dalla Valle, la profession est désertée à cause des mauvaises conditions de travail. «  Les jeunes changent d’orientation après 3 à 5 ans d’exercice de la profession ». Pour cause ? « Des horaires qui ne leur permettent pas d’assurer une vie de famille satisfaisante », une urgence de travail et des patients de plus en plus exigeants en matière de compétences et d’humanité. A cela s’ajoute « un salaire insuffisant en rapport au travail qu’il faut fournir ». Ces conditions font de la profession une cible idéale pour la désertion et le burn-out.

Lire notre dossier sur les infirmiers :Les infirmiers, pas suffisants, pas assez compétents ?



Commentaires - 2 messages
  • le F.M.P. ne veut pas reconnaître l'existence de risques professionnels pour les infirmières et aides soignantes.
    les hernies discales notamment sont impossibles à faire reconnaître parce que la profession d'infirmière ou d'aide soignante n'est pas sur la liste. ceci doit être revu sérieusement.

    Dr Pierre Louant jeudi 15 mai 2014 11:21
  • Je suis actuellement aux études je suis actuellement en deuxième année de mon brevet et je suis attrister par les différence que l'on fais avec nous comme si on étais moins bon alors que je trouve que j'apprend mieux lors de la pratique que sur un banc ... Pour le salaire je n'y pense pas encore mais j'ai déjà dans certains stage des personne qui m'ont dis qu'elle le faisais pour l'argent je comprend qu'il en faut mais je pense que ça dois avan tout être une vocation alors est-on réellement sous payé ?

    Geoffrey libotte vendredi 16 mai 2014 18:04

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