La procédure d'asile critiquée

Le Comité belge d’aide aux réfugiés, le Ciré et son homologue flamand viennent de sortir un rapport sur le fonctionnement de la procédure d’asile en concluant à la perte de qualité de celle-ci. Pour les associations, la procédure tend plus à l’exclusion qu’à la protection du demandeur.

L’accélération de la procédure nuirait à sa qualité et les associations relancent l’idée de la réforme que cette accélération avait rendu moins pressante.
De plus, de nombreuses plaintes envers l’attitude de fonctionnaires sont évoquées dans le rapport. Les associations critiquent également le management LIFO (last in, first out : les dossiers arrivés en 2001 sont traités en priorité) du CGRA, et 41.000 dossiers seraient en attente. Enfin, le principe de pays sûr serait appliqué sans que la loi n’ait été modifiée, et des refus techniques (décisions suite à l’absence de l’intéressé) sont trop souvent exécutés.

En réponse à ça, le nouveau commissaire général aux réfugiés Pascal Smet dément, dans le journal Le Soir, vouloir faire du chiffre . Il affirme que le traitement est plus professionnel que par le passé, et que 24 personnes ont été engagées pour la recherche d’information sur les pays. Quant au refus technique, si la personne a une raison valable, il aurait tout intérêt à ce que la personne reste dans la procédure.