Le conseil fédéral des professions de soins de santé mentale s'est réuni
Le Conseil fédéral des professions de soins de santé mentale sert à donner un avis à la ministre en charge, Maggie De Block, sur le secteur. Il s’est réuni le jeudi 6 juillet afin de débattre sur les professions de psychologue clinicien et d’orthopédagogue clinicien.
Le Conseil fédéral des professions de soins de santé mentale a pour mission de donner à la ministre de la Santé des avis concernant l’exercice des professions des soins de santé mentale, dont la psychologie clinique et l’orthopédagogie clinique, ainsi que l’exercice de la psychothérapie. Pourtant, l’annonce des noms qui composent le Conseil fédéral des professions de soins de santé mentale s’était faite le 14 juin dernier, sans aucun représentant de la psychothérapie. C’est la première fois que le conseil fraîchement nommé se réuni.
Garantir une meilleure qualité de soins
Le 6 juillet 2017, le Conseil fédéral des professions de soins de santé mentale s’est réuni pour la première fois. Ce conseil a pour mission, entre autres, d’émettre des avis relatifs à l’agrément et à l’exercice de la profession de psychologue clinicien et d’orthopédagogue clinicien. « Il faut définir clairement de bons critères si nous voulons pouvoir garantir la meilleure qualité de soins de santé à nos patients. La mise en place du Conseil d’avis fédéral est donc importante pour la professionnalisation du terrain. Après la loi relative aux professions des soins de santé mentale, c’est une nouvelle étape vers le remboursement des soins psychologiques » précise Maggie De Block.
Un conseil pluridisciplinaire
Le Conseil fédéral des professions de soins de santé mentale est composé de 16 psychologues cliniciens, de 4 orthopédagogues cliniciens, de 8 médecins et du même nombre de membres suppléants. Le Prof. Dr Nady Van Broeck (psychologue clinicienne) est la présidente et le Dr Benoît Gillain (psychiatre) est le vice-président. Les membres sont désignés pour un délai renouvelable de six ans. Leurs noms ont été publié au Moniteur belge le 30 mai 2017. « Il s’agit du premier conseil consultatif fédéral ayant une composition multidisciplinaire, ce que je considère comme une plus-value. Sur le terrain, différents prestataires de soins doivent collaborer dans l’intérêt du patient. Il est donc tout à fait logique et sensé que le conseil devant émettre des avis concrets sur ces professions soit lui aussi multidisciplinaire » explique la ministre.
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