Maggie De Block, mise en demeure par la FEF
La Fédération des Etudiants Francophone menace la ministre de procédure judiciaire dans un bref délai.
Trop, c’est trop. Lassée par le silence de la ministre de la santé, Maggie De Block, sur le sort qui sera réservé aux futurs diplômés en psychomotricité, la FEF a mis en demeure la ministre, la menaçant de procédure judiciaire dans un bref délai. Malgré une manifestation de 700 personnes au cabinet de la ministre le 1er juillet, cette dernière ne daigne toujours pas se prononcer officiellement sur le sort de la profession.
Le 12 aout
L’Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones (UPBPF) rejoint l’action de la FEF et soutient la mise en demeure adressée à la ministre. cette dernière doit se positionner sur la reconnaissance de la profession pour ce vendredi 12 août.
L’avis du Conseil
Si la ministre reste sans voix, c’est parce qu’elle attendrait la notification officielle de l’avis du Conseil national des professions paramédicales (CNPP) sur l’opportunité de reconnaitre les psychomotriciens comme une profession à part entière, rapporte Le Soir. Or, le CNPP s’est déjà prononcé sur la situation des psychomotriciens, considérant que la profession ne pouvait être reconnue comme profession paramédicale à part entière. En effet, pour le Conseil, si certains gestes sont effectivement des soins de santé, d’autres activités relèvent plutôt de la pédagogie. Il ne veut dès lors pas créer la profession de psychomotricien, mais propose des qualifications professionnelles pour les professions paramédicales existantes. Pourtant, la formation est reconnue par la FWB et dispensée dans plusieurs hautes écoles depuis 2013.
Un secteur à bout de souffle
Le secteur se bat depuis plusieurs mois, pour faire reconnaitre sa profession. Le ministre Marcourt avait, à l’époque, promis de ne pas les abandonner et que "Des discussions sont en cours avec le cabinet de la ministre fédérale de la Santé Maggie De Block - et les Hautes écoles". D’après lui, deux pistes étaient envisageables : soit une reconnaissance de la profession par la ministre fédérale de la Santé, soit le lancement de passerelles pour orienter les psychomotriciens vers d’autres filières d’études paramédicales. "Il faut examiner les moyens de valoriser les crédits que ces étudiants ont déjà acquis et les aider à décrocher un diplôme valorisable dans le domaine de la santé", disait-il.
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