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Maltraitance infantile : professionnels, voici les attitudes à adopter

29/01/20
Maltraitance infantile: professionnels, voici les attitudes à adopter

Les professionnels qui gravitent dans le secteur de l’enseignement ou dans le domaine de la jeunesse peuvent un jour être confrontés à des inquiétudes par rapport à un enfant. Comment réagir, à qui s’adresser en cas de suspicion de maltraitance ? Le site Yapaka.be fait le point.

Que faire en cas d’inquiétude d’une situation de maltraitance infantile ? Cette question, bon nombre de professionnels issus du secteur psycho-médico-social peuvent se la poser tôt ou tard au cours de leur carrière. Pour les aider à réagir correctement, à adopter les bons réflexes, le site Yapaka.be, programme de prévention de la maltraitance à l’initiative du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a réalisé une affiche qui reprend les points d’attention et de contact pour les professionnels travaillant sur le territoire de la Communauté française.

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Deux réactions essentielles

Un enfant présente des bleus ? Comment réagir aux confidences d’un enfant dévoilant une maltraitance ? En tant que personnel éducatif, suis-je soumis au secret professionnel ? Cet enfant me parait négligé ? Yapake.be met en exergue deux points essentiels à garder en tête si vous êtes confrontés à des questionnements par rapport à un enfant.

Premièrement, il est conseillé de ne pas rester seul et d’en parler. « Parler de ses inquiétudes permet de réduire l’émotion et de réagir de manière plus ajustée à la situation Se tourner vers son entourage professionnel, sa hiérarchie est le premier réflexe », peut-on lire sur la fameuse affiche. « Maintenir le lien avec les parents ou la personne de référence pour l’enfant permet de les garder comme partenaires dans le processus d’aide. »

Seconde attitude à privilégier : porter attention à. Concrètement, Yapaka pointe que « l’état de souffrance de l’enfant est le repère prioritaire à chaque étape des interventions Les parents doivent bénéficier d’une écoute et d’une aide appropriées à leur souffrance et à leurs difficultés personnelles. »

 [A lire] : L’art délicat de la prise en charge d’un bébé placé

Vers quel service se tourner ?

Face à des suspicions de maltraitance infantile, les professionnels peuvent se tourner vers une série de services. Il y a tout d’abord les services de proximités. Ces derniers peuvent notamment être en lien avec l’école, les Centres Psycho-Médico-Sociaux et les Services de Promotion de la Santé à l’Ecole. Vous pouvez également vous adresser aux Services de santé mentale, aux Centres de planning familiaux ou bien encore au médecin de famille. Notons encore les services d’écoute gratuits, Télé-Accueil au 107 (destiné à tous, adultes et enfants), Ecoute Enfants au 103 (destiné aux enfants).

Les professionnels ont également la possibilité de prendre contact avec des services spécialisés. « L’équipe SOS Enfants est une équipe pluridisciplinaire qui prend en charge les situations de maltraitance (diagnostic et prise en charge thérapeutique). Sa première mission est d’accueillir toute personne aux prises avec des questions, suspicions... liées à la maltraitance sur un enfant pour évaluer le danger et la suite à mettre en place. » Il y a également le Conseiller de l’Aide à la Jeunesse du SAJ. Son service peut intervenir à la demande d’un jeune, d’un parent ou d’un intervenant pour écouter, orienter et soutenir enfants et familles.

Pour trouver les coordonnées de ces services proches de chez vous, rendez–vous sur la cartographie disponible sur yapaka.be/cartographie.

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