Rapport du Conseil Supérieur de la Santé : l'autisme et le TDAH

Le Conseil Supérieur de la Santé a publié son rapport annuel ce vendredi. De nombreuses problématiques sur la santé y sont abordées. Le CSS émet entre autres ses recommandations sur la prise en charge des enfants souffrant d’autisme et de troubles de l’attention.
Comment améliorer la qualité de vie des enfants autistes et celle de leurs proches ? Quelles sont les bonnes pratiques à adopter face aux enfants souffrant de déficit d’attention et hyperactivité (TDAH) ? Voilà les deux questions sur lesquelles le CSS s’est penché dans son rapport 2014.
Les recommandations du CSS sur le TDAH
Dans son rapport, le CSS précise que ce n’est pas au médecin généraliste de mettre en place un traitement médicamenteux face au TDAH (trouble d’attention et hyperactivité). En 1ère ligne, ce sont les enseignants et médecins généralistes qui font le premier diagnostic. La mise en place du traitement se fait par un médecin spécialisé. Le traitement se fait toutefois sous la surveillance du médecin généraliste. Des programmes d’entrainement sont offerts aux parents dont les enfants souffrent de TDAH. Pour les enfants, des formations de groupes sont également disponibles. Ces formations ont pour thèmes l’autocontrôle et la résolution des problèmes. Une offre de formation individuelle est également possible. Il est recommandé d’administrer un traitement uniquement si ses solutions se montrent inefficaces. Quant aux enseignants, ils reçoivent des formations pour aider à accompagner les élèves souffrant de troubles de l’attention.
Des recommandations sur l’autisme
Le rapport souligne l’importance du diagnostic précoce de l’autisme. En effet, plus l’autisme est décelé tôt, plus les résultats sont bons. Beaucoup de secteurs veillent à l’amélioration de la qualité de vie de l’enfant autiste : petite enfance, soins de santé, enseignement, action sociale, secteur du handicap et accompagnement des familles. Le CSS a constaté que le secteur de l’enseignement répond mal aux besoins des enfants autistes et de leur famille. Des raisons organisationnelles et financières sont mises en exergues. Pour y remédier, le CSS a énoncé deux recommandations. Tout d’abord faciliter l’implication des parents. Ensuite, concilier les choix des familles et les choix des interventions des établissements et services accueillant de jeunes enfants autistes.
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