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Reglementer les expérimentations sur l'homme

18/01/02

Le Comité consultatif de bioéthique a remis un avis concernant les expérimentations sur l’homme. En Belgique, il existe un vide juridique en la matière. Il propose dès lors une harmonisation nationale, européenne et internationale et la création de lois-cadre sur la responsabilité, les droits et devoirs des personnes concernées, et leurs assurances.

De plus, le comité propose un loi-cadre investissant d’une mission de contrôle les comités d’éthique sur les protocoles d’expérimentations sur l’homme. Ils évalueraient la légitimité de l’expérience, la qualification des expérimentateurs et le consentement libre et éclairé des personnes participantes.

Se pose le problèmes des expérimentations sur des personnes souffrant de démence (hors troubles psychiatriques). Sont principalement concernés les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le Comité suggère la création légale d’un représentant de la personne prédésigné par elle ou désigné par un juge de paix, qui serait habilité à décider à la place du dément. S’ils sont capables de donner leur consentement, ou s’ils en avaient donné la directive auparavant, il n’y a pas de problème. Sinon, le comité estime que l’expérimentation se justifie dans la situation où les bénéfices qu’on attendrait de la recherche pour la personne seraient réellement importants, avec accord du représentant.

Si par contre il n’y a pas de bénéfice directe pour la personne (mais bien pour d’autres patients déments), les avis divergent. Certains sont pour car l’interdiction radicale correspondrait à l’abandon des personnes, condamnées à leur condition de malade incurable, d’autres excluent cette possibilité au nom du respect de la personne.

Plus d’info :
site du Comité consultatif de bioéthique



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