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Santé mentale : 70% des services ont une équipe enfants-adolescents

22/02/19
Santé mentale: 70% des services ont une équipe enfants-adolescents

Plus de services de santé mentale agréés à Bruxelles et des postes renforcés. C’est l’une des mesures réalisées par Cécile Jodogne, ministre bruxelloise francophone de la Santé et Fonction Publique.

Renforcer les équipes qui travaillent avec des enfants et des adolescents dans le secteur de la santé mentale. C’était l’une des priorités de Cécile Jodogne, ministre bruxelloise francophone de la Santé et Fonction Publique. A l’heure du bilan, 70% des services disposent d’une équipe enfants-adolescents subventionnée à Bruxelles. Un chiffre qui réjouit la ministre  !

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Une demande du terrain

A l’heure actuelle, 22 services de santé mentale sont agréés, à Bruxelles. Sous la législature de Mme Jodogne, quatre nouvelles équipes travaillant avec des enfants et adolescents ont été agréées, et 11 ont vu le cadre de leur agrément augmenter. Concrètement, aujourd’hui, 70 % des services disposent d’une équipe enfants-adolescents subventionnée, composée de pédopsychiatre, psychologue, fonction sociale, et également de psychomotricien(ne) et de logopède.

«  Nous avons répondu à une demande du terrain  », pointe-on du côté du cabinet de la ministre. «  Tout comme le budget, qui a été voté en fonction des demandes du secteur  ». En 2019, le budget prévu pour la santé mentale s’élève à plus de 16 millions. «  C’est le budget le plus important de la COCOF  !  ».

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Le rocher de Sisyphe

Une évolution qui est satisfaisante pour la Ministre, même si elle n’ignore pas le travail encore à réaliser. «  C’est un secteur en perpétuel mouvement. Il y a toujours des choses à faire et à améliorer. Encore et encore. C’est notre rocher de Sisyphe », commente le cabinet.

Pour Cécile Jodogne, l’une des solutions réside dans le dépistage précoce. «  Les difficultés induites par la précarité ou les relations problématiques avec le milieu de vie doivent être repérées à temps. Et pour les jeunes vivant avec des souffrances psychosociales, un dispositif de prise en charge élargi est nécessaire pour prévenir la persistance de troubles du développement  », conclut-elle.



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