Vers le travail gratuit
Les jeunes militants syndicaux s’inquiètent du prochain contrat PFI.
Le Plan Formation-Insertion (PFI) consiste en une formation de 4 à 28 semaines, suivie d’un contrat de travail d’une durée au moins équivalente. Durant la formation, le stagiaire perçoit, pendant la formation, une indemnité supplémentaire correspondant à la différence entre le salaire net et son allocation (chômage, RIS...). Ensuite, l’employeur paie un salaire, éventuellement aidé par des primes à l’emploi.
Dans un projet proposé au gouvernement wallon ce 26 avril, le ministre wallon de l’Emploi veut faire passer la durée maximale de formation de 26 à 52 semaines pour les jeunes de moins de 25 ans ayant un diplôme inférieur au secondaire suprérieur.
Mais pour les jeunes CSC et FGTB, le gouvernement ouvre la voie au travail gratuit. L’allongement de la période de formation sans recentrage des objectifs et sans conditions ni suivi risquent d’entraîner un nivellement par le bas des conditions de travail. La période de formation serait rarement consacrée à celle-ci, et les militants qualifient le suivi du demandeur d’emploi de "virtuel". Ils demandent que la formation soit suivie d’un CDI, et qu’un quota maximal de PFI soit instauré en fonction de la taille de l’entreprise.
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