Accueillantes d'enfants salariées : des postes supplémentaires !

La Ministre de l’Enfance Alda Greoli et l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) lancent une vaste campagne pour informer les accueillantes mais aussi les élèves qui se destineraient à ce métier de la possibilité de bénéficier désormais d’un vrai contrat de travail, avec tous les avantages qui y sont liés. L’objectif : en renforcer l’attractivité et augmenter encore le nombre de places d’accueil disponibles en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le premier test de ce nouveau statut a été un tel succès que 200 postes supplémentaires y ont déjà été ajoutés.
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En collaboration avec l’ONE, un projet pilote a ainsi vu le jour, en janvier 2018, portant sur 400 postes salariés. L’opération a connu un franc succès, à tel point que 200 contrats supplémentaires ont déjà été ajoutés à l’offre initiale. A terme, l’objectif est la généralisation du statut de salarié à l’ensemble des accueillants et accueillantes d’enfants francophones.
Mais cette perspective n’est toutefois pas encore assez connue. C’est la raison pour laquelle une vaste campagne d’information voit aujourd’hui le jour. Elle se décline sur différents supports : des flyers et affiches, mais également des vidéos ou des messages sur les réseaux sociaux. Tout cela est destiné aux services d’accueillantes, aux écoles, aux services du Forem et d’Actiris, aux bureaux de l’ONE mais aussi aux communes.
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Un statut aux multiples avantages
Le but de cette campagne est de susciter davantage de vocations, notamment à un moment charnière de l’année où bon nombre d’étudiants s’apprêtent à opérer un choix crucial pour leur avenir.
La volonté est dès lors de mettre en lumière les différents avantages qu’offre ce nouveau statut, tels que :
– une protection sociale complète ;
– des congés payés ;
– un pécule de vacances ;
– une stabilité de revenus et d’emploi.
La campagne est aussi l’occasion de rappeler que l’obtention de ce statut permet aux accueillantes de travailler de chez elles ou dans un lieu choisi, sûr et adapté. Elles y bénéficient d’un service qui encadre, fournit une aide pour l’équipement de base et prend en charge la gestion administrative de leur activité. Une bonne façon de les détacher de contraintes souvent lourdes pour leur permettre de se concentrer sur la seule chose qui importe : l’accueil des tout-petits.
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Susciter des vocations
« Cette campagne de communication a pour but d’informer les accueillantes en activité ainsi que les nouveaux candidats de l’existence de ce nouveau statut, des avancées qu’il constitue et des modalités à suivre pour en bénéficier. Je ne doute pas qu’elle permettra de susciter des vocations, ce qui contribuera à augmenter encore l’offre de places d’accueil comme nous l’aurons fait tout au long de cette législature. Je suis très heureuse d’avoir pu contribuer à faire aboutir un tel projet : un vrai contrat de travail renforce l’attractivité de cette profession exigeante et répond concrètement aux besoins des papas, des mamans et de leur bout’chou », se réjouit Alda Greoli, ministre de l’Enfance à la Communauté Française.
Il faut dire que la mandataire politique avait fait de ce dossier un combat prioritaire. Durant cette législature, elle s’est ainsi démenée pour offrir enfin un statut de salarié aux accueillantes d’enfants. « D’ici 2025, nous espérons qu’elles soient toutes régularisées. C’est un combat de 30 ans, le statut des accueillantes d’enfants... », nous avait-elle confiée lors de son interview bilan. « J’ai rencontré des femmes qui pleuraient de joie et d’émotion car elles allaient pouvoir prendre leurs premiers congés payés après 20 ans de carrière. »
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