Le Bapa Bruxelles ouvre ses portes
Après l’inauguration de l’ASBL Via, en mars dernier, c’est au tour du Bapa Bruxelles d’ouvrir ses portes, avec quelques mois de retard.
Le parcours d’intégration pour les primo-arrivants étant désormais obligatoire, la Cocof se devait de fournir les infrastructures nécessaires à sa mise en application pratique. C’est désormais chose faite, puisque la seconde infrastructure, le Bapa Bruxelles, vient d’ouvrir ses portes. Les deux ASBL (Via et Bapa Bruxelles) ont une capacité d’accueil de 4000 personnes, divisée équitablement.
Une inauguration qui a pris du retard
L’ouverture du Bapa Bruxelles était prévue pour le 31 mai dernier, mais n’a pu avoir lieu que maintenant. « Nous avons rencontré beaucoup de difficultés pour trouver des bureaux : nous n’étions pas refusés pour des raisons financières ou logistiques, mais en raison du public que nous comptions accueillir », explique Faouzia Hariche, présidente de l’ASBL. Comme pour l’ASBL Via, l’équipe de Bapa sera pluridisciplinaire et composée de formateurs polyglottes, pour encadrer les nouveaux arrivants.
Des parcours individualisés
Les parcours d’intégration sont gérés par différentes structures et se font en deux étapes. Une première d’accueil de la personne, qui vise à établir un bilan social et linguistique, tout en lui fournissant les informations nécessaires « citoyennes » (les droits et les devoirs des résidents belges). C’est également lors de cette première étape que l’équipe convient des besoins du primo-arrivant en matière de logement, de cours de langue, de soins de santé, d’emploi, etc. Les cours de langue ne sont pas dispensés par les ASBL Via ou Bapa Bruxelles, mais par des acteurs de terrain avec lesquels les ASBL collaborent. La deuxième phase consiste en un accueil plus individualisé du primo-arrivant, concrétisé par une convention d’accueil.
Un objectif à atteindre
Les deux ASBL, Via et Bapa Bruxelles, collaborent entre elles et échangent leurs bonnes pratiques. Toutes deux dépendent de la Région bruxelloise, qui les financent à 1,5 million d’euros par an chacune. Mais elles se doivent d’être rapidement opérationnelles et ont des objectifs à atteindre. Avec les bureaux néerlandophones, qui ont une capacité de 3000 personnes, la Région peut désormais accueillir 7000 personnes chaque année, ce qui est un début. En effet, le nombre de primo-arrivants s’élève à environ 11 000.
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