Manifestation du secteur non-marchand le 2 juin
Le syndicat CNE se mobilise à Bruxelles pour demander au gouvernement fédéral d’investir massivement dans les secteurs des soins, du social et de la culture. La crise sanitaire ainsi que l’actuelle hausse généralisée des prix ont exacerbé les difficultés professionnelles des travailleurs du non-marchand et la CNE milite pour améliorer leurs conditions de travail.
Une manifestation avait déjà eu lieu le 5 mai et avait rassemblé les travailleurs du non-marchand pour demander d’augmenter leurs frais de mission. Ce besoin était particulièrement urgent face à la hausse des frais de carburant, mais la manifestation n’avait pas suscité de réelle avancée. La CNE ne baisse pas les bras pour autant et manifestera à Bruxelles le jeudi 2 juin.
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Exiger des conditions de travail tenables
La manifestation à venir cible surtout les conditions de travail des professionnels des secteurs des soins, du social et de la culture. La CNE alerte sur le manque de personnel, car nombre de travailleurs ont quitté le secteur ou exercent à temps partiel. Les conditions de travail déjà rudes s’en trouvent aggravées, car les missions restantes sont confiées à des équipes en sous-effectif.
Le CNE alerte alors sur l’épuisement professionnel des travailleurs, exacerbé par leurs inquiétudes face à l’actuelle réduction de leur pouvoir d’achat.
Parmi les difficultés quotidiennes des travailleurs, la CNE s’oppose également au projet de loi interdisant aux soignants non vaccinés d’exercer.
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Développer l’attractivité du secteur
Pour l’amélioration des conditions de travail, la CNE demande davantage de moyens humains, ainsi qu’une revalorisation salariale face à l’inflation actuelle. Une manifestation contre la loi de blocage des salaires est d’ailleurs prévue le 20 mai.
La CNE souhaite que la crise sanitaire suscite une prise de conscience des autorités pour améliorer durablement les secteurs des soins, du social et de la culture.
Enfin, la CNE demande au gouvernement de mettre en place des initiatives pour améliorer l’attractivité des professions concernées. Le quotidien des travailleurs ainsi mis en valeur permettrait de visibiliser ces professions, et peut-être même de susciter des vocations.
Pour les travailleurs souhaitant participer à la manifestation, la Confédération des Employeurs du secteur Sportif et SocioCulturel (CESSoC) rappelle que cette journée ne sera pas rémunérée. En revanche, la journée est couverte par une indemnité de grève.
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