Bruxelles est à la recherche de puéricultrices

La ville de Bruxelles est en pénurie des métiers de soins et d’accueil. Elle lance donc une campagne de recrutement adressée aux professionnels.
En 2018, la ville de Bruxelles prévoit d’importants projets dans le secteur de la petite enfance et des soins, mais plusieurs problèmes sont d’abord à résoudre. Parmi ceux-ci, la pénurie de professionnels est préoccupante. Aujourd’hui, la Région est à la recherche de personnel, notamment des puéricultrices, des assistantes sociales, des infirmières, et des responsables de crèches. La ville soulève les difficultés pour trouver ce personnel.
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Quoi de neuf dans le secteur en 2018 ?
En 2018, la ville de Bruxelles prévoit d’augmenter sa capacité d’accueil de la petite enfance. En conséquence, 3 nouveaux milieux d’accueil verront le jour d’ici à la fin d’année. Ainsi, la recherche de personnel s’impose. Nadia Aghannou, la responsable du recrutement du personnel de soin, mentionne au journal Le Soir que le processus de recrutement va bientôt commencer « Nous allons recruter 55 puéricultrices, auxquelles s’ajoutent des directrices de crèches, des assistantes sociales, et du personnel nettoyant. C’est donc un projet assez important. »
Elle lance aussi un appel aux professionnels du secteur « Au niveau des puéricultrices, nous recrutons des jeunes diplômées, ainsi que des profils plus expérimentés, beaucoup plus difficiles à trouver. »
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Des bonnes nouvelles pour le personnel qui rencontre des difficultés
Bruxelles annonce également des bonnes nouvelles pour le personnel qui rencontre des difficultés physiques à exercer leur profession. Comme le stipule Nadia Aghannou « Ce métier étant relativement exigeant physiquement, nous offrons la possibilité aux puéricultrices déclarées professionnellement inaptes pour leur fonction, de s’orienter vers du travail de bureau. Il faut dès lors les remplacer. Concernant les infirmières, qui sont les responsables de crèches, elles viennent généralement chez nous dans la deuxième partie de leur carrière pour profiter d’horaires plus traditionnels et conciliables avec une vie de famille. »
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Une réelle attractivité pour ces métiers
Nadia Aghannou, précise qu’il y a une réelle attractivité pour ces métiers et surtout quant il s’agit de travailler à Bruxelles : « Le personnel de crèche vient avant tout par vocation pour le travail avec la petite enfance. Contribuer au développement de l’enfant de 0 à 3 ans et le préparer au mieux à sa vie future, c’est un métier magnifique. Travailler pour la Ville de Bruxelles constitue aussi une certaine fierté, tout comme celle d’œuvrer à quelque chose de socialement utile. Enfin, au travers de nos douze départements, nous offrons beaucoup de possibilités de mobilité horizontale accompagnées de formations, qui contribuent au développement personnel et au bien-être de nos collaborateurs », précise-t-elle au Soir.
La rédaction
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