Pour sensibiliser les citoyens et confronter les politiques à la nécessité d’intégrer le sans-abrisme dans les programmes politiques et économiques, 24 heures d’actions ont été menées dans la ville de Bruxelles. Durant la journée du vendredi 10 mai des actions symboliques ont eu lieu. Un grand rassemblement s’est notamment tenu à la place de la Monnaie. Des centaines de personnes y ont passé la nuit pour symboliser les 4187 personnes sans-abri et mal-logées de Bruxelles.
« Ce qu’on reproche au niveau de la politique générale concernant le sans-abrisme ? De mettre un maximum de moyens dans l’urgence. Il fait froid, dès qu’il y a un problème on essaye de le régler pour qu’on ne voit plus les gens en rue. Mais cela ne solutionne pas le problème. Que du contraire ! Il augmente », alerte Chloé Thôme, attachée de presse de l’asbl L’Ilot, association de lutte contre le sans-abrisme.
Elle rajoute : « On reçoit des subsides qui ne sont absolument pas suffisants. Le secteur du sans-abrisme manque cruellement de moyens. D’abord au niveau humain. On fonctionne souvent avec des équipes très réduites. Avec du personnel qui n’est pas assez formé ni assez polyvalent. Or, nous constatons sur le terrain de plus en plus de cas particuliers. Et puis, c’est une lutte permanente pour obtenir un financement suffisant pour pouvoir garder au moins l’offre qu’on a. »
Retrouvez la totalité de son interview dans cette vidéo :
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