Tout savoir sur le métier de formateur dans le Non-Marchand !
Le sport, la santé, les langues, les médias, l’informatique... le métier de formateur dans le Non-Marchand peut être exercé dans une multitude de domaines. Aussi bien en tant que salarié ou indépendant. Le défi de ce professionnel ? S’adapter aux besoins du public visé.
Le métier de formateur ou de formatrice est un métier de contact. Il ou elle doit être en mesure d’élaborer des méthodes, des pratiques adaptées à la diversité des publics (âges, sexes, origines culturelles, langues, handicaps, etc.) et des contextes (problématiques liées à l’insertion sociale, la précarité, etc.).
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Quelles sont les tâches réalisées par le formateur ?
La mission du formateur ou de la formatrice sera de favoriser l’acquisition de savoirs et/ou de savoir-faire. Les thématiques sont multiples ! Il peut s’agir de formations autour du sport, des langues, de l’alphabétisation, de l’informatique... Le/la formateur/trice peut aussi enseigner son propre métier.
La formation se déroule auprès d’un public spécifique, qui peut être très varié : adultes, enfants, personnes porteuses de handicap, demandeurs d’emploi... Ainsi, ce professionnel doit être à l’écoute des besoins pour y répondre lors de la formation.
À partir de là, il ou elle déterminera le contenu, les méthodes, les moyens et les outils pédagogiques les plus adaptés : des jeux de rôle, des outils interactifs, des exercices, des mises en situation, des documents de synthèse, etc.
Tout au long de la formation, le ou la formateur/trice s’assurera de la progression du groupe et vérifiera les acquis. Enfin, au terme du parcours, il ou elle suivra les résultats et établira des bilans afin d’adapter son contenu et ses méthodes, si nécessaire.
Quels sont les débouchés de ce métier ?
Le ou la formateur/trice exerce dans des structures très variés : des organismes d’insertion socioprofessionnelle, des ASBL, des entreprises, dans l’éducation permanente, etc.
Il ou elle peut aussi bien travailler en tant que salarié.e (au sein d’un organisme privé ou public), qu’indépendant.e. Il ou elle peut être amené.e à beaucoup se déplacer.
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Quelles sont les compétences à développer ?
Voici quelques compétences nécessaires pour exercer le métier de formateur ou de formatrice :
- Connaitre le domaine de formation proposé :
- Posséder des compétences pédagogiques ;
- Savoir concevoir des modules de formation ;
- Savoir concevoir des supports de formation attractifs, clairs et compréhensibles ;
- Animer un groupe ;
- Gérer les dynamiques de groupe ;
- Réaliser l’évaluation d’un groupe ;
- Maitriser les outils d’e-learning.
Quelles sont les qualités pour effectuer ce métier ?
- Le sens de l’écoute ;
- L’aisance relationnelle et à parler en public ;
- La patience ;
- Être disponible ;
- L’autonomie ;
- L’organisation et la rigueur ;
- La capacité d’adaptation et la réactivité ;
- La créativité ;
- Le dynamisme et l’enthousiasme ;
- La résistance au stress.
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Quelle formation faut-il suivre ?
Il n’existe pas de titre requis pour exercer ce métier. Voici toutefois quelques formations qui peuvent être intéressantes, notamment pour exercer dans le milieu socioculturel :
- Master en animation socioculturelle et éducation permanente à l’Ihecs
- Master en éducation aux médias à l’Ihecs
- Les masters en sciences de l’éducation à Liège ou Bruxelles, par exemple
- Le Brevet d’Enseignement Supérieur (BES) formateur·rice en alphabétisation, au sein de l’Institut Roger Guilbert à Bruxelles
Enfin, s’il n’est pas obligatoire, un titre pédagogique peut être un plus :
- Agrégé.e de l’enseignement secondaire inférieur (AESI)
- Agrégé.e de l’enseignement secondaire supérieur (AESS)
- Certificat d’aptitudes pédagogiques (CAP)
- Certificat d’aptitude pédagogique approprié à l’enseignement supérieur (CAPAES)
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