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Une plateforme flambant neuve pour l'aide à domicile

18/09/18
Une plateforme flambant neuve pour l'aide à domicile

Helpper, c’est son nom. La plateforme collaborative d’aide à domicile arrive à la capitale, après Gand et Anvers a annoncé son fondateur, François Gerard.

Voilà une belle initiative pour le secteur de l’aide à domicile. La nouvelle plateforme Helpper débarque prochainement à Bruxelles, après avoir fait ses preuves dans le nord du pays, à Gand et Anvers. L’objectif ? Mettre en contact des personnes en perte d’autonomie (« helppies ») avec des personnes qui les aident (« helppers »). Les premiers payent une petite rémunération aux seconds, qui se retrouve exempte d’impôts, suite à la mesure instaurée par la ministre de la Santé, Maggie De Block, dans le cadre de l’économie collaborative.

Un premier contact

Tant les personnes en perte d’autonomie que celles qui souhaitent les aider peuvent s’inscrire sur le sitewww.hellper.be. De là, les « helppies » sont mis en contact avec les « helppers » par chat et peuvent commencer à discuter et organiser concrètement l’aide. Que ce soit faire des courses, promener les animaux de compagnie, etc. Cette initiative répond à un besoin auquel a été confronté le fondateur de la plateforme, François Gerard. « Mon père a été atteint de la maladie de Charcot, une affection neurologique dégénérative. Avec ma famille, nous avons constaté que de nombreuses tâches quotidiennes devenaient de plus en plus complexes. C’est de cette expérience qu’est venue l’idée de rendre ces services accessibles à un maximum de personnes » , explique-t-il aux groupes Sud Presse.

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Une rémunération

Concrètement, pour pouvoir bénéficier de l’aide d’une personne, le « helppie » paiera la somme de 9 euros/heure. Le « helpper », quant à lui, percevra 7 euros nets d’impôts, grâce à la loi sur le travail associatif, instaurée par Maggie de Block.

Un soutien des politiques

Au niveau politique, cette initiative est saluée tant par la ministre de la Santé, Maggie De Block, que par le bourgmestre de la capitale, Philippe Close. De plus, pour la ministre, tout le monde est gagnant, puisque la rémunération des « helppies » tombent sous la mesure des 500 euros défiscalisés, tout en n’empiétant pas sur le travail des professionnels. « On a besoin de ce genre d’initiatives. La plateforme Helpper n’entre pas en concurrence avec les services prodigués par les professionnels de la santé. Elle apporte un complément » précise la ministre.

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Pour le bourgmestre de la ville, Philippe Close, « Il ne faut pas avoir peur des évolutions technologiques lorsque celles-ci sont bien encadrées. Tant mieux si on peut compter sur la participation citoyenne. »

Pour l’instant, Helpper compte environ 1.000 « helppers » pour 470 « helppies ». Avec Bruxelles, l’entreprise espère atteindre les 2.500 membres. La plateforme travaille avec avec Partenamut, OZ, les autorités communales, les CPAS et les organisations de soins infirmiers à domicile.

La rédaction



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