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Quelle est la retraite d'un psychomotricien en Belgique ?

Quelle est la retraite d'un psychomotricien en Belgique ?

A quel montant de retraite peuvent prétendre les psychomotriciens ? A quel âge est fixée leur pension ? Des aménagements de fin de carrière sont-ils possibles ? Comment préparer sa retraite au mieux en tant que psychomotricien ? Toutes les réponses dans cet article !

Le psychomotricien, de par sa profession, aide les êtres humains à développer leurs relations à l’autre et à soi-même et ce, grâce aux mouvements corporels. Le psychomotricien, dans le cadre de son métier, traite les troubles du développement psychomoteur de son patient.

Le psychomotricien exerce sa profession dans divers milieux tels que le secteur social, le milieu hospitalier ou le milieu de la petite enfance.

Dans la mesure où cette profession est pluridisciplinaire et que les secteurs d’exercice sont diversifiés, quel impact cela a-t -il sur leur carrière professionnelle et revenus qui, eux, auront une influence sur leur pension ? C’est ce que nous allons voir dans la suite de cet article.

A quel montant de retraite peuvent prétendre les psychomotriciens ?

Actuellement, le montant de la pension de retraite auquel peuvent prétendre les psychomotriciens est propre à chaque praticien dans la mesure où celui-ci est influencé par divers facteurs qui sont les suivants :

  • le salaire et/ou les revenus professionnels,
  • la durée de la carrière ;
  • le statut professionnel.

Divers autres éléments, tels que le milieu dans lequel le praticien exerce, peuvent également influencer le montant de la pension. Ce qui ne permet pas de déterminer avec précision le montant de retraite que peut percevoir le psychomotricien.

Le psychomotricien peut toutefois bénéficier d’une pension minimum garantie, moyennant le respect de la condition de carrière.

Le montant mensuel de cette pension minimum garantie varie en fonction de la situation familiale et est le suivant en date du 1er janvier 2023 :

  • Au taux de ménage : 2.045,60€ brut/mois
  • Au taux d’isolé : 1.637,00€ brut/mois

Les psychomotriciens indépendants

Le psychomotricien peut également exercer sa profession sous statut indépendant. Dans ce cadre, et pour autant que le praticien soit inscrit auprès d’une caisse d’assurances sociales et qu’il remplisse les conditions d’accès, il peut bénéficier de la pension minimum de retraite prévue pour les indépendants.

  1. Le montant annuel de cette pension minimum s’élève à 24.547,20 EUR dans le cadre d’une pension minimum de retraite ménage.
  2. Pour une pension minimum de retraite isolé, le montant s’élève à 19.643,95 EUR.
  3. Dans le cadre de la pension minimum de survie et de l’allocation minimum de transition, le montant est fixé à 19.381,42 EUR.

Autres allocations et suppléments octroyés

En plus des montants ci-dessus, d’autres allocations et suppléments sont octroyés :

  • Une allocation spéciale, versée annuellement en juillet, qui varie également en fonction de la situation familiale. Celle-ci s’élève à :
    • 154,70 EUR pour le bénéficiaire d’une pension de ménage ;
    • 123,77 EUR pour le bénéficiaire d’une pension d’isolé ;
    • 123,79 EUR pour le bénéficiaire d’une pension de survie ou d’une pension de conjoint divorcé.
  • En outre, un supplément de pension d’un montant de 195,46 EUR est octroyé chaque année en juillet.
  • Une prime de bien-être qui varie également en fonction de la situation familiale est accordée en mai. Celle-ci s’élève à :
    • 66,89 EUR pour le bénéficiaire d’une pension de ménage ;
    • 53,49 EUR pour le bénéficiaire d’une pension d’isolé ou d’une pension de conjoint divorcé.

Qu’en est-il des spécialisations ? Font-elles varier les montants précités ?

Les spécialisations en psychomotricité sont présentes mais un peu différentes des celles qui existent dans les métiers du secteur paramédical.

En effet, le psychomotricien peut suivre un bachelier professionnalisant durant trois ans.

Il existe également un bachelier de spécialisation d’un an permettant à un professionnel du secteur paramédical de se spécialiser en psychomotricité. A titre d’exemple : kinésithérapeute, ergothérapeute, logopède ou encore assistant social peuvent se spécialiser en psychomotricité en suivant cette formation d’un an dans une haute école.

Dans ce cadre, les revenus d’un professionnel déjà détenteur d’un autre diplôme au moment de sa spécialisation d’un an en psychomotricité varieront du psychomotricien détenteur d’un bachelier professionnalisant.

 Par conséquent, les spécialisations font en effet varier le montant de la pension que percevra le psychomotricien. D’autres facteurs tels que le statut ainsi que le milieu dans lequel exerce le praticien peuvent également avoir une influence sur les montants précités.

A quel âge est fixée la pension des psychomotriciens ? Dans quelles circonstances ?

L’âge légal de la pension est actuellement fixé à 65 ans. Il sera fixé à 66 ans dès 2025 et à 67 ans dès 2030.

La psychomotricité n’étant pas reconnue comme un métier en pénurie, ni une profession lourde et difficile, les praticiens exercent en principe jusqu’à l’âge légal de la pension.

Par conséquent, les retraites anticipées ne sont pas fréquentes dans le cadre de ce métier.

Des aménagements de fin de carrière sont-ils possibles ?

Dans le cadre du métier de psychomotricien, les aménagements de fin de carrière sont possibles.

Le moyen le plus courant est le crédit-temps fin de carrière.

Dans ce cadre, les travailleurs ayant atteint l’âge de 55 ans peuvent bénéficier du crédit-temps à mi-temps fin de carrière, moyennant le respect des conditions d’accès suivantes :

  • Être au moins à 3/4 temps ;
  • Avoir minimum 25 ans de passé professionnel salarié.

Comment préparer sa retraite au mieux en tant que psychomotricien ?

Penser à tous les aspects de sa retraite afin de la préparer au mieux n’est pas chose facile.

Par conséquent, afin de ne pas se laisser surprendre lors de l’arrivée de la période de pension, la meilleure solution est d’anticiper les éléments importants qui permettront au praticien de profiter de sa retraite au mieux et ce, idéalement en début de carrière.

Il est ainsi conseillé d’anticiper les points suivants :

 1. L’aspect financier

Le point qui est sans doute le plus important concerne l’aspect financier.

Durant la période de retraite, les dépenses et les rentrées d’argent ne sont plus les mêmes que durant la vie active.

Par conséquent, anticiper ce point permet au praticien à la retraite de ne pas se laisser surprendre lorsque le moment de la retraite sera venu et d’en profiter paisiblement.

 2. Faire le point sur les projets après la retraite

Les interactions sociales sont au cœur du métier de psychomotricien dans la mesure où le praticien assure un suivi, souvent régulier, de ses patients.

Par conséquent, lorsque le moment de la retraite arrive, le praticien peut profiter de ce temps pour penser à lui et mettre en place des projets qu’il n’a pas eu le temps de concrétiser durant sa vie active.

Celui-ci peut, le moment venu, profiter de sa retraite à l’étranger ou développer cette idée qu’il n’a jamais pu mettre en place par manque de temps par exemple. A cette fin, le mieux est d’y penser et d’anticiper ce point.

Est-ce une bonne idée de se constituer un complément de ressources durant la vie active ?

Afin de profiter d’une retraite assez confortable, les travailleurs préfèrent anticiper leur retraite en se constituant un complément de ressources, et ce, souvent dès le début de leur carrière.

Par conséquent, se constituer un complément de ressources durant la vie active est effectivement une bonne idée. Surtout à l’heure actuelle où le sujet de la pension soulève beaucoup de questions, notamment, en ce qui concerne l’incertitude de l’âge légal de la prise de la retraite ainsi que le montant de celle-ci.

Le moyen le plus courant, notamment pour les praticiens pouvant également exercer leur profession sous statut indépendant, est la constitution d’une épargne-pension individuelle. Dans ce cadre, le praticien constitue une pension complémentaire en versant un montant déterminé auprès d’une institution financière.

Conclusion

En conclusion, le montant de la pension que peut percevoir un psychomotricien ne peut être déterminé à l’avance dans la mesure où celui-ci varie en fonction de divers facteurs. Parmi ceux-ci, les principaux sont : la durée de la carrière, le statut et les revenus professionnels.

En ce qui concerne les aménagements de fin de carrière dans le cadre du métier de psychomotricien, ceux-ci exercent en principe jusqu’à l’âge légal de la pension. Ces praticiens peuvent toutefois bénéficier d’aménagements de fin de carrière et particulièrement, du crédit-temps à mi-temps fin de carrière, et ce, dès l’âge de 55 ans et moyennant respect des conditions.

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