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Psychologue spécialisée en transidentités : "Un métier plein de surprises !"

11/05/22 # Psychologue
Psychologue spécialisée en transidentités:

En tant que psychologue, on peut prétendre à un large pan de fonctions. Le parcours professionnel d’Aurore Dufrasne en est l’exemple parfait. Il montre l’importance des formations complémentaires et de tester les différentes options qu’offrent les études de psychologue. Parmi l’ensemble de ce panel, ce sont les transidentités qui ont et continuent de captiver cette travailleuse de l’ASBL Genres Pluriels, qui se bat pour visibiliser les personnes aux genres fluides, trans et intersexes. Un témoignage très riche et inspirant.

Photo : Aurore Dufrasne (à gauche sur la photo), en compagnie d’une patiente

Aurore Dufrasne définit son parcours par un enchaînement de malentendus et de méconnaissances. Ces derniers l’ont menée à être aujourd’hui psychologue, sexologue, psychothérapeute et formatrice chez Genres Pluriels depuis 9 ans. Genres Pluriels est une association de soutien aux personnes transgenres et/ou intersexuées. Au fur et à mesure de sa carrière, plusieurs casquettes sont venues s’ajouter à ces fonctions, comme celles de rédactrice d’articles scientifiques ou de coordinatrice du Réseau Psycho-médico-social Trans* et Inter* belge. .

"Quand j’ai fait mes études de psychologie, c’est un peu comme si j’avais acheté une boîte à outils vide et qu’il fallait la remplir"

Le Guide Social : De quelle manière définiriez-vous le métier de psychologue ?

Aurore Dufrasne : Plein de surprises ! Quand j’ai commencé mes études, j’avais une certaine vision du métier et au fur et à mesure, en rencontrant le public, je me suis rendu compte que cette vision ne correspondait pas vraiment au métier. En fait, quand j’ai fait mes études de psychologie, c’est un peu comme si j’avais acheté une boîte à outils vide et qu’il fallait la remplir. Pour moi, le métier de psychologue, c’est le plus beau métier du monde mais j’aime encore plus être psychothérapeute.

Le Guide Social : Quelle est la différence entre psychologue et psychothérapeute ?

Aurore Dufrasne : Être psychothérapeute, c’est pouvoir apporter du soutien aux personnes mais aussi leur proposer un outil, des solutions concrètes par rapport à des soucis, à mon sens, émotionnels, là où quelque chose coince. On va chercher ensemble comment faire pour aller vers un mieux-être. Je suis spécialisée en thérapie brève, systémique et stratégique. Et je trouve que c’est un outil hautement révolutionnaire et efficace.

Le Guide Social : Vous avez débuté en tant que psychologue mais vous exercez aujourd’hui en tant que psychothérapeute, sexothérapeute et hypnothérapeute. Comment avez-vous acquis les connaissances essentielles à ces pratiques spécifiques ?

Aurore Dufrasne : C’était pendant ma période de recherche d’emplois. Il faut savoir que quand tu sors des études de psychologue et que tu recherches du travail, on te demande systématiquement d’avoir de l’expérience. J’ai donc eu quelques années à ne pas avoir d’emploi. Durant cette période, je me suis dit que j’allais continuer à acquérir des outils. Donc quelque part c’était une chance. Avec le recul, je suis bien contente d’avoir eu le temps.

J’ai ainsi commencé à me former en sexothérapie, puis en hypnothérapie et après j’ai découvert la thérapie brève à Liège. Et là vraiment, ça a été la révélation ! Je ne dis pas que les cursus précédents n’étaient pas qualitatifs mais avec celui-là, j’ai eu l’impression que j’allais pouvoir recevoir toutes sortes de publics, je me suis beaucoup moins sentie coincée. Avant, je me disais que je ne pourrais jamais recevoir de personnes psychotiques, par exemple.

Le Guide Social : Et en quoi consiste une thérapie brève ?

Aurore Dufrasne : Le principe c’est de dire à la/au bénéficiaire que si après 10 séances, sur un objectif posé au départ, il n’y a pas de changement significativement positif à ses yeux, c’est que je ne suis pas la bonne interlocutrice. Il n’y a pas l’angoisse de partir dans une démarche thérapeutique qui va potentiellement durer 5 – 10 ans. Je reçois beaucoup de personnes qui ressortent de ce genre de démarches, qui ne voient toujours pas vraiment de résultat et qui veulent donc tenter autre chose. C’est rassurant pour les patients et patientes de ne pas s’engager sur du très long terme.

"Si tu colles ton interprétation sur le souci de la personne... rien ne va changer"

Le Guide Social : Vous dites que le métier de psychologue est le plus beau du monde ? Pourquoi vous êtes-vous lancée dans cette carrière ?

Aurore Dufrasne : Dans ma vie personnelle, on me disait que j’avais des capacités d’écoute et d’empathie, je me disais donc que ça allait être facile. Mais, tout cela ne suffit pas !

Mon cursus est une série de malentendus ! Rien que le choix des études. Je pensais partir plutôt vers la psychanalyse puis je me suis rendu compte que ce n’était pas du tout cette branche qui me convenait mais plutôt la systémique. A chaque étape de ma formation, il y a eu des redirections. C’est comme ma spécialisation en transidentités, c’est aussi sur base d’un malentendu.

Dans mon cursus en sexologie, j’ai vu les transidentités comme faisant partie des psychopathologies malheureusement, et à tort. Je suis arrivée à Genres Pluriels pour suivre une formation professionnelle en tant que sexologue, avec ces idées-là. Et là, nouvelle prise de conscience : on ne parlait pas du tout de qui on aime mais de qui on est, en tant qu’homme, femme ou personne non-binaire. Ça n’avait rien à voir avec les préférences sexuelles, ça n’avait donc rien à faire dans les psychopathologies de la sexologie.

Le Guide Social : Donc vos motivations pour devenir psychologue étaient de pouvoir mettre à profit votre empathie, votre écoute...

Aurore Dufrasne : J’ai cru que j’allais pouvoir comprendre comment les gens fonctionnaient, mais c’était encore un malentendu. Je me rends compte maintenant qu’il n’est pas forcément nécessaire de comprendre comment une personne fonctionne pour pouvoir lui proposer un outil. Ce qui est important c’est de respecter sa vision du monde, son interprétation du problème et de ne pas le faire soi-même en tant que psy. Car cette manière de procéder ne va aider en rien. Le but c’est de comprendre comment la personne concernée voit son problème et par rapport à cela, proposer un outil. Si tu colles ton interprétation sur le souci de la personne... rien ne va changer.

Le Guide Social : Y a-t-il eu un moment déclencheur pour ce choix de carrière ?

Aurore Dufrasne : Encore une mésinformation ! (Rires) Au départ, ce qui m’intéressait le plus c’était le latin, le français et le grec. Mais faire philologie romaine ou philosophie, la finalité c’était d’être prof et j’étais une phobique sociale, c’était donc impossible pour moi de parler devant plusieurs personnes en même temps. Et à l’époque, concernant les psychologues, on en recherchait plus qu’il y avait d’étudiant.e.s. Donc j’ai fait le choix de psychologue pour avoir plus d’opportunités d’emploi. Et surtout tout se passe entre quatre yeux, six maximum.

Bon, finalement je donne cours aujourd’hui, à propos des transidentités. (Rires)

"Mon premier stage ? Accompagnatrice à l’IVG"

Le Guide Social : Et quels ont été vos stages ?

Aurore Dufrasne : Je voulais absolument faire un stage dans le planning familial de mon campus à Louvain-la-Neuve. Je m’y suis prise trop tard la première année et comme je voulais vraiment ce stage, j’ai repiqué la première année et je l’ai bien eu à la deuxième tentative. J’étais difficile sur les stages, je voulais vraiment quelque chose dans lequel je pourrais peut-être travailler plus tard, pas un stage juste pour un stage. J’ai donc fait accompagnatrice à l’IVG. Ça m’a beaucoup intéressée, j’ai même pensé faire cela plus tard.

Mon deuxième stage était à Bruxelles dans une ASBL de réinsertion socio-culturelle pour personnes migrantes, SIMA. Et cette expérience m’aide actuellement car une partie de ma patientèle est demandeuse d’asile. C’est une des missions de Genres Pluriels, défendre des dossiers de demande d’asile de personnes transgenres ou intersexuées. C’est une partie assez dure de notre travail. Souvent, le résultat est positif mais quand ce n’est pas le cas, c’est dramatique. Si je ne devais faire face qu’à ces histoires difficiles dans mon quotidien, je ne sais pas si je tiendrais le coup. Ce sont des situations où l’on est dépendant.e des décisionnaires et parfois la réponse n’est pas à la hauteur de l’effort fourni.

Le Guide Social : Justement, qu’est-ce que vous retenez de votre première confrontation au terrain, en tant qu’accompagnatrice à l’IVG ?

Aurore Dufrasne : J’ai bien aimé qu’on me fasse faire une formation. Par contre, il faudrait qu’il y ait plus de moments d’observation avant de soi-même accompagner les bénéficiaires. On a les informations, connaissances théoriques mais on n’a jamais vu comment elles s’appliquent en consultation. Il pourrait être intéressant de donner plus de place à la/au stagiaire dans la décision de son temps d’observation.

"Je me suis spécialisée de plus en plus dans le domaine médical et des transidentités. Je suis responsable du volet santé sexuelle"

Le Guide Social : A la suite de vos études et des différentes formations, quel a été votre parcours professionnel ?

Aurore Dufrasne : J’ai intégré l’équipe de l’ASBL Genres Pluriels. J’y travaille maintenant depuis neuf ans et mes responsabilités ont pas mal évolué.

J’ai débuté en tant que bénévole. Dans ce cadre, j’ai accompagné durant deux années mon collègue Max Nisol, un des fondateurs de l’association, dans les formations, les réunions et les consultations pendant deux ans. C’est le temps qu’il m’a fallu pour me sentir apte à recevoir notre public spécifique en consultation.  Il y a tellement de choses à savoir sur les thématiques des transidentités et des intersexuations que j’avais l’impression de ne pas avoir toutes les informations de base avant ce temps passé sur le terrain.

A Genres Pluriels, on a quatre sortes de consultations : psycho-sociales informatives pour les personnes qui se posent des questions sur leur identité de genre ou leurs caractéristiques sexuées, des rendez-vous  psychothérapeutiques de temps en temps hypnothérapeutiques et sexothérapeutiques. 

J’ai commencé par des consultations psycho-sociales et en parallèle je continuais ma formation en thérapie brève. J’ai rencontré en consultation beaucoup de questions autour de la sexualité transspécifique auxquelles je ne pouvais pas répondre. J’ai donc fait des recherches et j’ai trouvé une brochure belgo-française, une anglaise, une française et une canadienne avec pas mal de manquements et des contradictions.  J’ai alors décidé de rédiger un guide de santé sexuelle pour les personnes transgenres et leurs amant·e·s. C’est un projet que j’ai décidé seule de mener. Et c’est ça que j’aime tellement dans mon métier, particulièrement chez Genres Pluriels qui est une asbl en auto-gestion  : je décide des projets que j’ai envie de commencer, de ce que je fais. Maintenant, il serait difficile pour moi d’aller sous les ordres d’autres personnes. C’est très précieux pour moi. 

Au fur et à mesure je me suis spécialisée de plus en plus dans le domaine médical et des transidentités. Je suis donc responsable du volet santé sexuelle. Ainsi, je donne des formations en facultés de Médecine sur la prise en charge des patient·e·s transgenres et/ou intersexué.e.s à l’UCL et à l’ULB ainsi que des conférences et des séminaires. 

Le Guide Social : Quel lien faites-vous entre être psychologue et être formatrice ?

Aurore Dufrasne : Je pense que je ne pourrais pas être une bonne formatrice au sujet de la prise en charge appropriée des patientèles transgenres et/ou intersexuées si je ne recevais pas les personnes concernées sur le terrain en tant que psychologue. C’est très important dans les formations de donner des notions théoriques mais surtout de pouvoir répondre à des questions concernant le terrain pour d’autres professionnel·le·s, de pouvoir donner des exemples de ce qui ne convient pas dans l’accueil. Ces informations je les tiens des retours que j’ai eus en consultations. Nous avons cette ligne directrice chez Genres Pluriels, qui est que le savoir vient des personnes concernées à propos de leurs besoins, leurs attentes... et non pas de professionnel.le.s auto-proclamé.e.s spécialistes. 

Ma position est celle de pivot entre le terrain et les professionnel.le.s. Surtout que les demandes sont exponentielles. Beaucoup de structures comprennent que ce genre de formation devrait être intégrée au cursus.

"Un moteur est l’espoir que les pouvoirs subsidiants comprennent que l’on doit recevoir plus"

Le Guide Social : L’évolution de votre carrière a fait que vous êtes devenue coordinatrice du Réseau Psycho-médico-social Trans* et Inter* belge. Une fois que les professionnel.le.s psycho-médico-sociaux.ales sont intéressé.e.s d’accueillir de façon appropriée les personnes trans* et/ou inter*, vous leur proposez de signer la charte déontologique du Réseau Psycho-médico-social Trans* et Inter* belge.

Aurore Dufrasne : Pour le moment, dans le Réseau, on a pas mal d’hôpitaux, de plannings familiaux et de maisons médicales, médecins, juristes, assistantes sociales, psychologues, logopèdes, ... pour une prise en charge non-pathologisante et non-psychiatrisante des transidentités et des intersexuations. Mon rôle de coordinatrice c’est par exemple, de répondre aux questions des professionnel.le.s et d’assurer des modules de formations complémentaires autour des traitements hormonaux, de la santé sexuelle transspécifique, de l’EVRAS... Ces modules sont organisés environ trois fois par an à Bruxelles et en Wallonie. 

En parallèle de ça, j’ai également des demandes de supervision de mémoires et TFE, j’ai donc été co-promotrice de deux TFE en médecine générale. On peut d’ailleurs les retrouver sur notre site. 

J’ai également rédigé un article pour la Revue Médicale de Bruxelles avec un professeur de chirurgie, revue en lien avec l’ULB. Et c’était le premier article scientifique non pathologisant et non psychiatrisant en Belgique sur les transidentités. C’était donc super important de le faire pour qu’il puisse faire partie de la revue de littérature des prochaines études. Ce qui est le cas, je le vois apparaître dans les revues de littérature des TFE que je supervise.

Le Guide Social : Avec toutes ces fonctions, les semaines doivent être très chargées. Qu’est-ce qu’une semaine type pour vous ?

Aurore Dufrasne : Je ne pense pas qu’on soit les seul·e·s dans le domaine associatif à être comme ça. On a énormément à faire avec très peu de moyens. Tout ce qui compose mon métier sont des pans différents et c’est ça qui le rend passionnant. C’est un retour entre la théorie et la pratique et il n’y a rien que j’ai envie de laisser tomber. Tout est important et tout va ensemble.

Ce qui me permet de tenir dans mon job aussi, c’est l’espoir que les pouvoirs subsidiants comprennent que l’on doit recevoir plus pour pouvoir continuer à remplir nos missions déjà effectives.

"Ce qui est le plus dur pour moi dans ce métier, c’est d’accepter la culpabilité de ne pas pouvoir répondre à toutes les demandes"

Le Guide Social : Dans votre métier, comment faites-vous pour gérer vos émotions ?

Aurore Dufrasne : Il est important en tant que psy, de se faire soi-même accompagner et/ou superviser. Sinon, ce qui aide beaucoup c’est la super bonne cohésion et communication que j’ai avec mes collègues. Et ne pas oublier de garder une vie sociale, pouvoir entendre d’autres choses. Je me bats un peu pour ne pas être dans le trop et réussir à dire non.

Ce qui est le plus dur pour moi dans ce métier, c’est d’accepter la culpabilité de ne pas avoir les moyens de répondre à toutes les demandes ou sollicitations tout de suite. Il faut avoir la sérénité de se dire "On fait ce qu’on peut ". 

Le Guide Social : Vous pensez que cela fait partie des qualités à avoir en tant que psy, de pouvoir se dire, je ne suis pas un·e super héros/héroïne ?

Aurore Dufrasne : Exactement. Il y a certains profils par exemple avec lesquels on ne peut juste pas être en consultation. Par exemple, j’ai un peu de mal avec les personnes âgées car je suis trop touchée. Et de pouvoir se partager certains profils de patient.e.s avec les collègues, c’est important. Il faut accepter qu’on ne puisse pas être spécialisé·e en tout non plus. Il faut avoir l’humilité de se dire "je suis spécialisée dans tel domaine et pas dans d’autres." Il faut faire attention à ne pas vouloir trop en faire aussi. Ne pas vouloir inciter la demande.

Le Guide Social : Quel a été le moment le plus marquant de votre carrière ?

Aurore Dufrasne : Quand j’ai dû aller en centre fermé pour un demandeur d’asile. C’était un homme trans* qui avait été mis avec les femmes et ça ne se passait pas bien. Lui rendre visite, c’était la même sensation que d’aller en prison. On avait fait une dernière demande en recours pour son dossier et on savait que si la réponse était négative, cela voulait dire qu’il retournait dans son pays où il allait se faire tuer. Cette attente-là est très longue. On ne dort pas bien. C’était difficile de travailler à autre chose quand j’étais dans cette situation-là.

"Mon carburant c’est d’avoir le retour des personnes qui te disent : Je me sens tellement mieux maintenant !"

Le Guide Social : Quels sont les plus et les moins que vous identifiez dans le métier de psychologue ?

Aurore Dufrasne : Pour les "moins ", je dirais trouver le juste milieu entre le pas assez empathique et le trop empathique. Si on l’est trop, on risque de souffrir avec la personne, ce qui ne l’aidera pas. Mais si on ne l’est pas suffisamment, on risque de ne pas comprendre ce que la personne amène. Cette recherche d’équilibre est une recherche permanente. 

En "plus", je dirais accompagner des vécus vers des mieux-être encore et encore mieux. Chaque jour il y a des petites victoires. Mon carburant c’est d’avoir le retour des personnes qui te disent : "Je me sens tellement mieux maintenant !" 

Le Guide Social : Finalement, quels seraient vos conseils pour des personnes qui veulent se lancer dans une formation de psychologue ?

Aurore Dufrasne : De ne pas se braquer dans une des orientations possibles de la psycho car c’est très large entre la recherche, la neuro, la clinique... ça vaut la peine, ne fusse que dans les cours que l’on choisit, d’essayer de voir un peu tout. Au risque de se rendre compte au moment du démarrage professionnel que ce n’est pas ça qui convient. Goûter à tout avant de choisir et oser changer de direction si en goûtant on se rend compte que ça ne nous plaît pas. Et si on veut faire de la clinique, c’est primordial de faire un troisième cycle. 

Le Guide Social : A vous entendre, on peut parler de vocation...

Aurore Dufrasne : Oui, je suis passionnée.

Le Guide Social : Et vous pensez qu’il faut être passionné.e pour faire ce métier ?

Aurore Dufrasne : Oui parce que, j’ai moi-même consulté des personnes qui ne l’étaient pas et ça se ressent. C’est plus respectueux pour la démarche, qui n’est pas facile à faire.

A. Teyssandier

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