Ce 19 septembre, c’est la Journée Européenne de la Psychomotricité !
Ce jeudi 19 septembre, un coup de projecteur est mis sur les psychomotriciens et les psychomotriciennes des quatre coins de l’Europe. A l’occasion de la Journée de la Psychomotricité, le Guide Social a centralisé de nombreuses ressources dédiées à ce métier emblématique de la santé. Dans cet dossier, retrouvez une série de renseignements concernant les formations, le salaire ou bien encore la recherche d’emploi ainsi qu’une série de témoignages, aussi inspirants que réalistes, de professionnels de la psychomotricité.
La psychomotricité est une discipline qui est encore aujourd’hui très peu connue du grand public. Pourtant, ce métier est indispensable : il participe au développement global de la personne via la prévention, les soins, la thérapie.
Le rôle de ce professionnel du paramédical est d’évaluer les capacités psychomotrices de ses patients, du nourrisson jusqu’à la personne âgée, et de comprendre l’origine de leurs problèmes. Une fois cette tâche effectuée, il-elle rééduque le patient grâce à une thérapie corporelle pour aider à rétablir un bien-être, voire effacer un trouble du comportement ou handicap quand l’action est possible.
[Regardez] :
[Ecoutez] :
1. Les informations pratiques sur le métier de psychomotricien
Comment devenir psychomotricien en Belgique : les formations
Depuis quelques années, la profession de psychomotricien fait l’objet de nombreuses polémiques. Suite à la décision de l’ancienne ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, de ne pas reconnaître le métier de psychomotricien comme profession paramédicale, des actions ont été menées en justice par la Fédération des Etudiants Francophones (FEF) et l’Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones (UPBPF).
En revanche, malgré l’interdiction de certains actes thérapeutiques, cette formation est toujours demandée par de nombreux étudiants. Plusieurs formations sont possibles pour accéder à ce métier :
- Bachelier professionnalisant en Haute Ecole ou en promotion sociale
- Une année de spécialisation en psychomotricité
- La thérapie psychomotrice en formation complémentaire
En savoir + sur les formations et sur les multiples lieux de formation
Salaire : combien gagne un psychomotricien un Belgique ?
Que cela soit à titre médical ou thérapeutique, la psychomotricité est une discipline à laquelle tous, peu importe l’âge, nous pourrions recourir dans notre vie.
Les praticiens de ce métier exercent dans divers secteurs. Et leur rémunération varie en fonction de leur grade et des secteurs dans lesquels ils pratiquent.
Leur rémunération mensuelle brute en début de carrière, tous secteurs et grades confondus, varie entre 2.500€ et 3.700€. Elle se situe entre 4.500€ et 5.500€ en moyenne lorsque le psychomotricien dispose d’une ancienneté allant de minimum 27 ans à 35 ans.
En savoir + sur la rémunération
Psychomotricien : ce qu’il faut savoir avant de chercher un emploi
Le métier de psychomotricien est aussi passionnant que varié. Des centres PMS, aux maisons de quartier en passant par les cabinets privés, les débouchés sont multiples et les secteurs à découvrir tout autant.
Toutefois, tous les milieux n’offrent pas les mêmes opportunités et il est important de bien réfléchir avant de se lancer dans sa première expérience. Pour vous aider à mieux baliser vos recherches, dans cet article, Massimo Maiorana, président de l’Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones (UPBPF), livre une série de conseils précieux.
Devenir psychomotricien indépendant : un guide pour tout savoir !
Entrer dans le monde de la psychomotricité en tant qu’indépendant représente une sacrée aventure. C’est une démarche qui requiert non seulement une expertise en tant que soignant, mais également une bonne dose d’entrepreneuriat. Face à ce double défi, les conseils avisés de professionnels s’avèrent indispensables. C’est dans cette optique que le Guide Social a rencontré Sabine Vandencasteele, Vice-Présidente de l’Union professionnelle belge des psychomotriciens francophones.
Quelle est la retraite d’un psychomotricien en Belgique ?
Le montant de la pension que peut percevoir un psychomotricien ne peut être déterminé à l’avance dans la mesure où celui-ci varie en fonction de divers facteurs. Parmi ceux-ci, les principaux sont : la durée de la carrière, le statut et les revenus professionnels.
En ce qui concerne les aménagements de fin de carrière dans le cadre du métier de psychomotricien, ceux-ci exercent en principe jusqu’à l’âge légal de la pension. Ces praticiens peuvent toutefois bénéficier d’aménagements de fin de carrière et particulièrement, du crédit-temps à mi-temps fin de carrière, et ce, dès l’âge de 55 ans et moyennant respect des conditions.
En savoir + sur la retraite des professionnels de la psychomotricité
2. Les témoignages de psychomotriciens et psychomotriciennes
"La psychomotricité relationnelle est un métier heureux"
Au cœur de Saint-Josse, en région bruxelloise, trois salles accueillent gratuitement des enfants pour des séances de psychomotricité relationnelle. À l’origine du projet, Sylvie Adam. À 54 ans, cette professionnelle revient sur son parcours atypique qui l’a amenée à accompagner des enfants extraordinaires.
Lire la suite de ce témoignage…
Reconversion professionnelle : "En devenant psychomotricienne, j’ai retrouvé ma passion pour l’humain"
Diana a grandi en Colombie et a toujours souhaité travailler avec les enfants. Mais à son arrivée en Belgique, elle commence un métier dans le milieu administratif. Plus tard, la naissance de son fils suscite en elle beaucoup de remises en question, la poussant vers une reconversion professionnelle. "En me faisant ressentir le côté éphémère de la vie, sa naissance est venue questionner l’essentiel : pourquoi exercer ce métier et y consacrer autant d’énergie ?" Grâce au bouche à oreille, elle prend connaissance d’une formation de psychomotricienne et découvre ce métier.
Lire la suite de ce témoignage…
"La psychomotricité a changé ma vision des relations humaines"
« Il faut dire aux gens qu’ils ne doivent pas hésiter à contacter des psychomotricien.nes s’ils veulent en savoir plus. On aime toujours raconter notre métier », lance en préambule Sylvain Bernard. S’il aime autant parler de sa profession, c’est que pour lui la psychomotricité est devenue une passion. « Je mange, je bois, je vis, je dors psychomotricité », assure-t-il. Pourtant, c’est le hasard qui a mis ce métier sur son chemin.
Lire la suite de ce témoignage…
"J’ai envie de faire partie de celles et ceux qui prennent soin des séniors"
Alix Houbart est une jeune psychomotricienne de 28 ans qui a choisi, non seulement de se spécialiser dans le travail avec les séniors, mais aussi d’intégrer l’art dans sa pratique professionnelle. Ce mariage lui permet de réaliser des activités à la carte, de stimuler l’esprit des séniors, de remettre en route le corps, de faciliter l’expression en offrant une variété de langages.
Ajouter un commentaire à l'article