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Nouvelle MRS Vesalius : "sortir du schéma des infirmières en blouse blanche"

30/05/14
Nouvelle MRS Vesalius:

Les travaux de construction de la nouvelle maison de repos et de soins du CPAS de Bruxelles ont commencé. L’ouverture est prévue pour 2016. Cette maison de repos et de soins à destination des personnes atteintes de démence et d’Alzheimer offrira une structure spécifique et plus humaine à ses résidents.

Cette nouvelle institution de repos et de soins située rue des Alexiens dans le centre ville de Bruxelles souhaite offrir un vrai cadre de vie aux résidents sans les contraintes des rythmes hospitaliers. La rédaction du Guide Social a rencontré Raphaël Kremer, le directeur général des établissements de soins du CPAS de Bruxelles.

Un tiers des patients en maison de repos belge sont atteints de démence

Cette nouvelle maison de soins répond à une demande importante. Dans les maisons de repos belges, un tiers des patients sont atteints de démence. Vesalius accueillera 129 lits destinés à des résidents souffrant d’Alzheimer et de sénilité. Ce bâtiment ultra-moderne de sept étages est lauréat 2014 du concours Batex (bâtiments exemplaires). À taille humaine, il permettra à ses pensionnaires d’y circuler librement. Une partie des futurs résidents sera transférée de l’institut Pacheco.

Diversification des paramédicaux

Vesalius offrira une structure spécifique à ses patients. D’après Raphaël Kremer, il n’y aura "pas de soins à proprement parlé". Il souhaite que les soins techniques comme dans les hôpitaux soient « gommés ». L’équipe sera composée de personnels paramédicaux (logopèdes, ergothérapeutes, psychologues, kinésithérapeutes...) ainsi que d’infirmiers et d’aides-soignants. Selon lui, il faut "sortir du schéma des infirmières en blouse blanche". Le but étant de diversifier la variété des paramédicaux afin d’offrir un bon cadre de vie aux résidents.

Un "projet de vie orienté autour du résident atteint de démence"

« Le résident sera pris en compte dans son intégralité », le but étant d’instaurer un cadre de vie sans contrainte. Selon Raphaël Kremer, la contrainte du rythme est mauvaise pour les patients atteints de démence. Les activités et soins seront ainsi organisés autour du patient afin de lui assurer un environnement serein. M. Kremer tend également à mettre l’alimentation au centre du projet. Des activités telles que la préparation des repas par les résidents et le service à table seront mises en place.

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