Inclusion : un accord pour un meilleur accès aux institutions
Les personnes porteuses d’un handicap verront bientôt leur accès aux institutions facilité. Ce vendredi, le parlement bruxellois francophone a approuvé l’accord de coopération entre la COCOF et la Région Wallonne, à propos de la libre circulation des personnes handicapées entre la Wallonie et Bruxelles.
Conclu il y a plusieurs mois entre les ministres de l’Action Sociale, Alda Greoli et Céline Fremault, l’accord de coopération attend maintenant l’approbation des députés wallons pour entrer en fonction. Le dernier accord concernant l’accès et la libre circulation des personnes handicapées était arrivé à échéance en 2011. Il était donc l’heure, au vu de l’évolution du paysage institutionnel, d’en revoir les modalités.
[DOSSIER]
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– Une application pour aider les PMR à trouver des places de parking
La liberté de circulation des personnes handicapées
Cet accord va établir un cadre afin de soutenir la mobilité des personnes handicapées. L’objectif est de leur faciliter l’accès aux institutions en dehors de leur Région d’origine, qu’elles se rendent à Bruxelles ou en Wallonie, pour y être accueillies en résidence, scolarisées ou encore exercer un emploi.
« Il va permettre à chaque personne en situation de handicap de disposer de l’offre la plus adaptée à ses besoins en fonction de ses déficiences », expliquait Céline Frémault, il y a quelques temps. Le principe est de garantir le libre choix des personnes handicapées quant aux institutions de services ou employeurs. Quel que soit leur lieu de résidence, la Wallonie ou Bruxelles, les prestations seront prises en charge par la Région hôte.
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Les différentes institutions concernées
Voici les institutions concernées par le nouvel accord de coopération :
En Région wallonne :
– Les services résidentiels pour adultes
– Les services de logements supervisés
– Les services d’accueil de jour pour adultes
– Les services résidentiels pour jeunes
– Les services d’accueil spécialisé pour jeunes
– Les services d’accueil de jour pour jeunes
– Les services de placement familial
– Les entreprises de travail adapté
En Commission communautaire française :
– Les centres de jour (ou les centres d’activités de jour)
– Les services d’aide à l’inclusion scolaire et extrascolaire (ou lescentres de jour pour enfants scolarisés
– Les services de logements inclusifs
– Les centres d’hébergement (ou les logements collectifs adaptés)
– Les services d’accueil familial
– Les services de participation aux activités collectives
– Les entreprises de travail adapté
« Nous avons pris soin d’englober un maximum de lieux d’accueil, sans la moindre restriction », expliquait Alda Greoli, lors de l’élaboration de l’accord. Il à noter que l’accord concerne seulement les prestations de service. Les aides individuelles, les aides à la mobilité font l’objet d’un autre accord de coopération.
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