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Infirmier en soins généraux : métier en pénurie, nombreux débouchés

Infirmier en soins généraux : métier en pénurie, nombreux débouchés

Déclaré cette année encore “métier en pénurie” par le Forem, le métier d’infirmier en soins généraux offre de nombreuses opportunités d’emploi dans une série de structures de la santé et de l’action sociale. Quatre emplois sur dix sont liés à des contrats à durée indéterminée !

Comme chaque année, le Forem a recensé les métiers en pénurie de main d’œuvre. Sur la liste relative à l’année 2021, on retrouve de nouveau la fonction d’infirmier en soins généraux. Pour rappel, ce dernier a pour mission de prodiguer des soins infirmiers visant à améliorer l’état de santé et le bien-être des patients. Il est chargé d’identifier et de préparer les interventions dont le patient a besoin. Il doit également maintenir à jour le dossier médical du patient, de façon à assurer le suivi de son état de santé. Au-delà de l’aspect pratique, il faut également communiquer avec les proches des patients.

Actuellement, ce métier souffre sans conteste d’un manque de candidats aux offres d’emploi, ce qui induit pour les employeurs de vraies difficultés de recrutement. Point positif : en embrassant cette carrière dans les soins, les professionnels bénéficieront de nombreux débouchés ! En effet, selon le Forem, « le nombre d’opportunités d’emploi est en augmentation ces dernières années oscillant aux environs de 2.500 opportunités par an. »

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Des besoins encore plus forts à l’avenir

La situation n’est pas neuve : depuis plusieurs années maintenant, les employeurs de la santé et du social peinent à recruter des infirmiers généralistes. Or, les besoins de main d’œuvre sont énormes et le seront encore plus dans le futur. « Les besoins en travailleurs pourraient à l’avenir augmenter au vu du vieillissement de la population et du contexte de crise sanitaire apparu en 2020, dans la mesure d’un financement suffisant du secteur de la santé », analyse le Forem.

La recherche urgente de ces professionnels s’exprime particulièrement dans certains secteurs, comme les maisons de repos. De manière globale, les secteurs d’activités les plus en demande de ce métier sont principalement l’action sociale et la santé. Viennent ensuite l’administration publique, les services aux particuliers et aux entreprises et l’éducation et formation.

Notons aussi que certaines zones wallonnes sont particulièrement émettrices d’offres d’emploi : à la première place, le Hainaut et à la seconde la province de Liège.

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Conditions et critères d’emploi

« Dans quatre cas sur dix, les opportunités visent des emplois liés à des contrats à durée indéterminée », pointe le Forem, avant de rajouter : « Les emplois à durée déterminée ou de remplacement (un tiers des cas) et l’intérim (un quart des cas) sont généralement proposés dans les autres cas. »

Dans la moitié des offres d’emploi, il est question d’un régime temps plein de jour. Le temps partiel intervient, pour sa part, dans environ un tiers des cas. Et les temps pleins à pause ou de nuit ? On les retrouve rarement : dans moins d’un cas sur dix.

Autre information importante : l’expérience n’est pas un critère de sélection obligatoire pour les recruteurs. « Une minorité d’employeurs mentionne dans leurs propositions d’emploi la volonté que les candidats au métier aient de l’expérience (de l’ordre d’un tiers des cas) », déclare le Forem. Mais, il précise que « cette exigence n’est peut-être pas perçue comme nécessaire dans la mesure où le cursus de formation intègre déjà des stages et des mises en situation professionnelle. »

Accès à la profession

Pour exercer ce métier sous contrat salarié, il convient d’avoir un diplôme de bachelier en soins infirmiers ou du brevet ou du titre d’infirmier/infirmière ou d’hospitalier/hospitalière. Autre condition sine qua non : être titulaire d’un visa autorisant à pratiquer, délivré par le SPF Santé publique.

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