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Missions, débouchés, spécialisations… : découvrez le métier de kinésithérapeute

Missions, débouchés, spécialisations... : découvrez le métier de kinésithérapeute  

Le kiné a pour mission de traiter les douleurs et les affections en tous genres puis de proposer divers traitements en fonction des symptômes de ses patients. Cet article présente une série d’informations utiles à quiconque voudrait se lancer dans le métier de kiné !

 Découvrez la campagne : "J’aime mon métier" : un focus sur les professionnels du social et de la santé

"Le kinésithérapeute, c’est quelqu’un qui s’occupe de tout ce qui est fonctionnel chez un patient. Notre métier, c’est d’essayer de maintenir le corps des patients le plus fonctionnel possible”, pointe Fabienne Van Dooren, directrice générale d’Axxon, l’association représentative des kinésithérapeutes.

Les missions du kiné :

Il gère aussi bien les troubles musculaires, respiratoires, cardio-vasculaires ou encore neurologiques (lésions cérébrales) : "Fonctionnel ne veut pas dire uniquement “bouger”, etc, il y a aussi toute la partie respiratoire, on peut faire de la revalidation cardiaque, on s’occupe aussi de presque tous les systèmes physiologiques du corps". ? poursuit Fabienne Van Dooren.

Il s’agit avant tout d’un métier manuel  : “Bien entendu, nos outils préférentiels sont nos mains. De ce fait-là, on peut quand même déceler des choses dont le patient n’est même pas conscient lui-même”. Le kiné utilise, en effet, la thérapie par le mouvement pour traiter et rééduquer les affections osseuses, musculaires et articulaires. Son approche vise soit à réduire le risque de lésion, soit à entraîner une récupération optimale des capacités. Il palpe, masse les muscles avec douceur ou intensément en fonction des besoins. Il utilise des crèmes, des pressions de froid et de chaleur, et même l’électricité.

A partir du diagnostic du médecin et d’un examen des radiographies, il décide du traitement à suivre : massages, étirements, exercices qui doivent être pratiqués par le patient durant la durée du traitement prescrit (renforcement musculaire). Il donne aussi des conseils au patient pour qu’il puisse également s’auto-rééduquer.

Une bonne résistance physique est indispensable : il travaille la plupart du temps debout et est appelé à faire des efforts physiques prolongés. Enfin, il s’adresse aussi bien à des personnes blessées ou malades que handicapées.

Les compétences à acquérir et à développer :

 Analyser et évaluer sur le plan kinésithérapeutique une personne, sa situation, et élaborer un diagnostic kinésithérapeutique
 Concevoir et conduire un projet thérapeutique en kinésithérapie, adapté au patient et à sa situation
 Concevoir et conduire une démarche de promotion de la santé, d’éducation thérapeutique, de prévention et de dépistage
 Concevoir, mettre en œuvre et évaluer une séance de kinésithérapie
 Etablir et entretenir une relation et une communication, dans un contexte d’intervention en kinésithérapie
 Concevoir et mettre en œuvre une prestation de conseil et d’expertise dans le champ de la kinésithérapie.
 Analyser, évaluer et faire évoluer sa pratique professionnelle.
 Rechercher et analyser des données professionnelles et scientifiques.
 Organiser une structure individuelle ou collective en optimisant les ressources.
 Organiser les activités et coopérer avec les différents acteurs
 Former et informer les professionnels et les personnes en formation.

Les qualités requises :

 Disponibilité et capacité d’écoute
 Patience
 Dynamisme
 Dextérité et délicatesse

Les études à entreprendre :

Alors qu’elle s’organise sur cinq années au nord du pays, la formation en kinésithérapie s’étale sur quatre ans en Belgique francophone. Elle est découpée en deux cycles : un bachelier en kinésithérapie de 3 ans et un master en kinésithérapie ou bien en Kinésithérapie et réadaptation d’une année.

Ce cursus, qui peut être effectué en haute école ou dans certaines universités, est aussi théorique que pratique avec l’organisation de stages.

 Lire aussi : Découvrez les écoles qui organisent la formation

Les débouchés :

Le métier s’exerce souvent sous statut d’indépendant, en cabinet privé, seul ou associé à d’autres professionnels de la santé.

 Lire plus : Le témoignage de François Chavepeyer, kinésithérapeute indépendant

Mais, des postes salariés sont également proposés dans les hôpitaux, les maisons de repos (et de soins), les centres de rééducation ou de psychomotricité, les centres médico-psychologiques, les centres de réadaptation fonctionnelle, les services de santé mentale, les ateliers protégés voire les clubs sportifs.

Il est aussi possible de faire carrière dans la cherche, l’enseignement normal ou spécialisé, les structures pour personnes handicapées, les loisirs et le bien-être (thermalisme, centres de fitness, etc.)…

L’intégration sur le marché de l’emploi et les perspectives d’évolution :

L’accès à la profession dépend de plusieurs critères bien précis. En premier lieu, la demande : de nombreux diplômés commencent à officier en tant que remplaçants des kinésithérapeutes en place pendant la période des vacances d’été. En second lieu, l’aire géographique : mieux vaut éviter les régions saturées et privilégier les zones demandeuses (souvent les zones rurales).

La tendance actuelle concernant l’exercice du métier de kiné est l’apparition des cabinets de groupe, soit des cabinets multidisciplinaires, où il y aurait un kiné, un logopède, un médecin, un psychologue, etc, soit des cabinets à plusieurs kinésithérapeutes. Cela permet un turnover plus facile. Ces roulements permettent à ceux qui le souhaitent de séparer vie professionnelle et personnelle.

La rémunération :

Le salaire des kinés indépendants est basé sur le système de convention développé par l’INAMI. Il y a 4 catégories d’honoraires, variant selon l’endroit où exerce le professionnel de la santé : en cabinet, à l’hôpital, en maison de repos et au domicile du patient.

Ainsi, les honoraires appliqués en cabinet sont différents en fonction du caractère conventionné ou non du kinésithérapeute. Dans le milieu hospitalier, il peut être amené à donner une partie de ses honoraires (de 25 à 50 %).

Les évolutions de carrière et les spécialisations :

Dans les hôpitaux, après une expérience professionnelle de quatre ans, le kinésithérapeute peut préparer le diplôme de cadre de santé en un an ou celui de directeur de soins, en deux ans. Il peut ainsi occuper un poste d’encadrement ou de formateur dans un service.

Des spécialisations sont aussi possibles :
 la qualification professionnelle particulière en kinésithérapie cardiovasculaire
 la qualification professionnelle particulière en kinésithérapie en thérapie manuelle
 la qualification professionnelle particulière en kinésithérapie neurologique
 la qualification professionnelle particulière en kinésithérapie pédiatrique
 la qualification professionnelle particulière en kinésithérapie en rééducation abdomino-pelvienne et périnatale
 la qualification professionnelle particulière en kinésithérapie respiratoire

Et pour aller plus loin :

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