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Marceline, infirmière au bloc opératoire du CHRSM : « Un hôpital familial à taille humaine ! »

Marceline, infirmière au bloc opératoire du CHRSM : « Un hôpital familial à taille humaine ! »

Marceline Burton, 27 ans, est infirmière au bloc opératoire du CHRSM (Centre Hospitalier Régional Sambre et Meuse) sur le site Sambre à Auvelais. Ce qu’elle aime dans son environnement de travail ? Le caractère accueillant et familial de l’hôpital, la récente modernisation du bloc opératoire offrant une infrastructure moderne et des équipements technologiques de pointe, les horaires flexibles et variés et la possibilité de concilier vie professionnelle et vie privée.

Le Guide Social : Depuis quand travaillez-vous au bloc opératoire du CHRSM – site Sambre ?

Marceline Burton : Je travaille en tant qu’infirmière au bloc opératoire depuis 6 ans. Durant mes études, j’ai eu l’occasion de faire des stages dans différents hôpitaux mais je me suis sentie très vite à ma place au CHRSM – site Sambre à Auvelais. Une fois diplômée, j’ai postulé dans le cadre d’un appel à candidatures.

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Le Guide Social : Qu’est-ce qui vous a motivée à postuler ?

Marceline Burton : Le CHRSM – site Sambre est pour moi le plus convivial, nous travaillons dans un hôpital de proximité où les patients ne se sentent pas trop dépaysés. Les valeurs que prône le CHRSM correspondent à mes propres valeurs et je les perçois quotidiennement dans la prise en charge que nous offrons aux patients.

Le CHRSM – Site Sambre est un hôpital à taille humaine. J’ai pu observer, dans certains grands hôpitaux composés de plus de 20 salles, que les infirmiers, anesthésistes, chirurgiens se connaissent moins car le turnover est plus important. Ici, au bloc opératoire d’Auvelais, nous avons la chance d’évoluer dans une équipe multidisciplinaire et dynamique où l’écoute et la confiance sont primordiales pour une bonne collaboration. Les chirurgien.ne.s connaissent les infirmières. Ils sont bienveillants à notre égard. L’ambiance sur le lieu de travail est agréable. L’autre élément qui a influencé mon choix est la proximité de mon domicile.

"Il y a la technicité de la fonction, la diversité des interventions, l’adrénaline dans certains moments..."

Le Guide Social : Quelles sont les missions principales qu’exerce une infirmière en salle d’op’ ?

Marceline Burton : En postulant au CHRSM, j’ai directement marqué mon intérêt pour le bloc opératoire car c’est un service que j’ai aimé tout de suite, lors de mon stage !

Il y a la technicité de la fonction, la diversité des interventions, l’adrénaline dans certains moments plus aigus ainsi que la capacité à gérer son stress pour gérer au mieux les situations.

Le travail est varié car il existe plusieurs profils de fonction pour une même personne ! Nous devons à la fois être une « infirmière en salle post-interventionnelle », capable de surveiller des patients en post-op immédiat, ce qui demande une connaissance des risques liés à chacune des interventions.

Et nous devons aussi être une infirmière « circulante », capable de prendre une salle d’opération en charge du matin au soir en respectant la cadence de certains chirurgiens et du planning opératoire, en anticipant chaque moment et en assistant l’anesthésiste dans ses gestes lors de l’induction ou du réveil des patients. Cette fonction est la plus importante car elle requiert une importante polyvalence dans les prises en charge.

Pour certaines d’entre nous, il y a également le rôle d’ « infirmière instrumentiste » qui consiste à aider le chirurgien pendant l’intervention en anticipant ses gestes et l’instrument dont il a besoin. Cela lui permet de rester concentré sur la chirurgie.
Et il y a bien sûr le rapport avec le patient qui n’est pas très long mais important car le bloc opératoire est souvent un endroit anxiogène pour lui. C’est un moment satisfaisant lorsque je parviens à lui faire oublier quelques instants l’endroit où il se trouve, par des mots, des gestes rassurants. Tout ceci rend le travail au bloc opératoire très intéressant, enrichissant et diversifiant.

Le Guide Social : Comment se passe l’écolage des infirmières au bloc opératoire ?

Marceline Burton : L’écolage au bloc opératoire est plus long que dans n’importe quel autre service. Généralement, c’est une période de 6 mois pendant laquelle la nouvelle engagée sera prise en charge par les infirmières dites « circulantes ». Elle fera ainsi le tour de chacune des disciplines, apprendra tout ce qu’elle doit savoir et développera petit à petit ses capacités à prendre en charge une salle d’opération et commencer des gardes.

Une évaluation est faite à mi-parcours pour entendre les difficultés que l’on peut rencontrer et une autre en fin d’écolage. J’ai vraiment été bien formée !

"Vous décrire une journée type serait trop long car le travail varie en fonction du profil"

Le Guide Social : Avez-vous une discipline de prédilection ?

Marceline Burton : Quand je suis arrivée au CHRSM, je suis passée par toutes les disciplines : gynéco-obstétrique, urologie, chirurgie abdominale, neurochirurgie, orthopédie, etc.

Personnellement, je préfère l’abdominale et l’urologie : ce sont des disciplines qui relèvent, de ce qu’on appelle dans notre jargon, « la chirurgie molle ».
J’assiste le chirurgien dans des opérations telles qu’une cholécystectomie sous cœlioscopie (ablation de la vésicule), une néphrectomie et bien plus encore en tant qu’infirmière instrumentiste.

Le Guide Social : Décrivez-nous une journée type au bloc opératoire

Marceline Burton : Il y a différents horaires possibles : 7h – 16h ; 8h- 17h ou 12h-20h.

Pour le système de garde en semaine, l’infirmière fait l’horaire 7h-14h et elle est rappelable à partir de 17h00 jusque 7h du matin.

Vous décrire une journée type serait trop long car le travail varie en fonction du profil que l’on exerce. Une instrumentiste va s’occuper principalement du contrôle, de la préparation et de l’installation du matériel nécessaire à l’intervention. L’infirmière circulante va se concentrer sur la prise en charge du patient, depuis son arrivée jusqu’à son réveil et l’infirmière en salle post interventionnelle prendra en charge la surveillance et le confort du patient avant son retour en chambre.

"La monotonie n’a pas sa place au bloc op’ car il n’y a pas deux journées les mêmes"

Le Guide Social : Qu’est-ce qui vous motive à poursuivre votre carrière au CHRSM et pourquoi recommanderiez-vous cet environnement de travail à d’autres infirmières ?

Marceline Burton : D’abord, comme j’ai déjà pu le souligner, c’est un hôpital familial situé à proximité de mon domicile qui propose un vaste parking gratuit. C’est très pratique. Ensuite, je dirais que l’environnement professionnel est vraiment optimal. Le bloc opératoire est flambant neuf, il a entièrement été rénové en 2021. À la pointe de la technologie, la digitalisation des quatre salles d’opération permet de suivre l’intervention en temps réel mais aussi de collecter l’image et de l’intégrer directement au dossier du patient.

Equipées d’une table standard multifonction, les salles sont adaptées à tout type d’opération. C’est vraiment une chance de travailler dans une infrastructure aussi moderne dotée d’équipements ultra performants. Ce nouveau bloc opératoire nous permet, en tant que soignants, d’offrir une meilleure qualité de soins à nos patients.
Autres grands avantages et non des moindres : les horaires variés et flexibles ainsi que la diversité des interventions ! Nous travaillons uniquement du lundi au vendredi. Il y a un système de garde pour les week-ends et les jours fériés. Ne pas faire de nuit ni de week-end, ni jamais d’heure sup’ en tant qu’infirmière, c’est rare et tellement précieux. Cela participe à notre bien-être et nous permet de concilier vie professionnelle et vie privée.

La diversité des interventions que nous réalisons favorise également notre bien-être. La monotonie n’a pas sa place au bloc op’ car il n’y a pas deux journées les mêmes. Et comme nous sommes amenées à travailler dans différentes disciplines, nous gagnons en compétence et en excellence, ce qui nous rend plus efficaces dans notre travail.

Au-delà de ces avantages, nous avons aussi la chance d’être toujours payés en temps et en heures. Le 24 du mois, 95% de notre salaire nous est versé. Et le 8 du mois suivant, les 5% restants ainsi que nos gardes. Lorsque nous travaillons le dimanche en garde, nous pouvons choisir de récupérer cette journée en 100% ou d’être payés en 200%. Le samedi, nous sommes payés à 125%. Et après 20h, à 150%. C’est un bel avantage d’avoir le choix.

Enfin, je tiens à souligner que nous avons une cheffe au top. Elle travaille à nos côtés et nous remplace, si c’est nécessaire. C’est vraiment un exemple pour nous : elle sait tout faire, elle est polyvalente et se montre toujours à l’écoute.

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Modernisation en cours du CHRSM - site Sambre

Le CHRSM - site Sambre (Auvelais) compte une importante équipe de médecins agréés dans de nombreuses spécialités cliniques et médico-techniques. L’hôpital met en œuvre un ambitieux plan d’extension et de rénovation des infrastructures pour garantir à chacun de ses patients une médecine aiguë de proximité de grande qualité.

Le bloc opératoire du site Sambre en chiffres :

  • 36 anesthésistes et chirurgiens
  • 1 infirmière en chef
  • 16 membres du département infirmier
  • 4.093 interventions (2021), 978 gastro, 52 actes d’anesthésie
  • 4 salles + 2 salles d’examens (gastro/pneumo) et 1 salle polyvalente
  • 1 salle de réveil (9 lits adultes, 2 pédiatriques, 1 isolement)
  • 1 salle de détente

Le bloc opératoire dispose d’une équipe référente pour l’accueil des stagiaires et l’accueil des nouveaux engagés.

Lina Fiandaca

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