Les Maisons médicales engagent le dialogue avec De Block

À la suite de la levée du moratoire imposé par la ministre fédérale de la Santé, Maggie de Block, en janvier 2017, sur la création de nouvelles maisons médicales et à l’audit de KMPG, publié en janvier 2018, un groupe de travail représentant les maisons médicales s’est penché sur les problèmes que révèle cet audit et présente ses conclusions.
En janvier 2018, le moratoire instauré par la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, sur la création des maisons médicales, a été levé. Dans la foulée, l’entreprise KPMG a publié un audit sur leur réelle plus-value pour la société. La ministre de la santé avait également confirmé l’importance de ces structures dans le paysage des soins de santé belge. En conséquence, un groupe de travail représentant les maisons médicales s’est penché sur les problèmes relevés dans le rapport de KMPG. La Fédération des maisons médicales annonce, dans un communiqué, leurs propositions pour la croissance et l’évolution du secteur.
Le moratoire sur la création des maisons médicales (pratiques de première ligne avec financement forfaitaire) a été levé en janvier 2018. Dans le même temps, les résultats d’un audit du secteur réalisé par KPMG étaient rendus publics.
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Maggie De Block, la ministre de la Santé publique, déclarait que ce type de pratiques avait sa place dans le paysage de santé.
Le secteur des maisons médicales partage les préoccupations de la ministre quant à la nécessité d’une amélioration du cadre légal, d’un financement adéquat, de transparence et de qualité. Un groupe de travail conjoint présidé par le Dr. Maaike Van Overloop a travaillé de manière constructive sur ces thèmes entre fin février et début mai.
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Le rapport qui en résulte a été remis à la ministre le 8 mai avec un ensemble cohérent de propositions pour la croissance et l’évolution future du secteur des maisons médicales sous la nouvelle appellation de “centres de première ligne”.
Ces propositions sont un mélange d’idées qui circulaient déjà au sein du secteur complétées par des réflexions “out of the box”.
La mise en œuvre de ces propositions permettrait au secteur de travailler avec les mêmes principes de financement de manière encore plus efficace et qualitative.
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Les signataires ayant participé au groupe de travail appellent donc la ministre à implémenter ces propositions. Le secteur est prêt à se mettre immédiatement au travail !
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