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Devenir psychomotricien indépendant : un guide pour tout savoir !

Devenir psychomotricien indépendant : un guide pour tout savoir !

L’Union professionnelle belge des psychomotriciens francophones a récemment actualisé son guide à destination des psychomotriciens désireux d’exercer en tant qu’indépendant. Pour en parler, Le Guide Social a rencontré Sabine Vandencasteele, Vice-Présidente de l’UPBPF. Cumulant les statuts de salariée et d’indépendante complémentaire, elle partage son expérience riche et diversifiée et livre des conseils précieux.

Entrer dans le monde de la psychomotricité en tant qu’indépendant représente une sacrée aventure. C’est une démarche qui requiert non seulement une expertise en tant que soignant, mais également une bonne dose d’entrepreneuriat. Face à ce double défi, les conseils avisés de professionnels s’avèrent indispensables. C’est dans cette optique que le Guide Social a rencontré Sabine Vandencasteele, Vice-Présidente de l’Union professionnelle belge des psychomotriciens francophones.

Selon une enquête réalisée par l’UPBPF auprès de ses membres en 2022, 69% des psychomotriciens ont déclaré exercer leur métier en tant qu’indépendant dont 35% en tant qu’indépendant complémentaire ; activité qu’ils combinent avec un statut salarié à temps partiel. L’UPBPF compte, à ce jour, 460 psychomotriciens affiliés.

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Le Guide social : Pouvez-vous nous décrire votre parcours et ce qui vous a inspirée à devenir psychomotricienne ?

Sabine Vandencasteele : Avant de m’orienter vers la psychomotricité, j’étais déjà engagée dans le travail auprès des enfants. Cependant, mon désir était de m’orienter vers un accompagnement plus axé sur le soin, permettant d’établir des liens durables avec les familles et d’apporter un soutien au développement des enfants.

La psychomotricité, avec son approche holistique, m’a semblé être le parfait carrefour entre mes passions et mes aspirations professionnelles. Ma passion pour la danse et mon expérience dans ce domaine m’ont fait apprécier l’importance de l’aspect corporel. La psychomotricité, en intégrant également la créativité, l’imaginaire et l’émotionnel, correspondait parfaitement à ma vision de l’accompagnement. C’est cette convergence d’éléments qui m’a naturellement attirée vers la psychomotricité, plus qu’une autre discipline paramédicale.

"La liberté de façonner mon projet professionnel selon ma vision"

Le Guide Social : Quand avez-vous commencé à pratiquer en tant qu’indépendante complémentaire ?

Sabine Vandencasteele : J’ai entamé mon parcours en tant qu’indépendante complémentaire en février 2023, tout en conservant un poste salarié à mi-temps. Je travaille à la Manivelle, un centre médical et paramédical situé à Rixensart, dédié aux enfants. Ce centre regroupe des spécialistes de diverses disciplines, telles que la neuropédiatrie, la neuropsychologie, la psychologie, la logopédie, la kinésithérapie, l’ergothérapie, et bien sûr, la psychomotricité, offrant ainsi une prise en charge pluridisciplinaire.

En complément, j’ai aménagé un espace chez moi pour accueillir mes patients deux jours par semaine. Ma pratique se concentre exclusivement sur les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans, une spécificité qui relève d’un choix personnel.

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Le Guide Social : Qu’est-ce qui vous a motivée à vous spécialiser dans le travail avec les enfants plutôt que dans la prise en charge d’adultes ?

Sabine Vandencasteele  : Ma décision de me concentrer sur le travail avec les enfants découle de plusieurs facteurs. Tout d’abord, mon expérience est principalement ancrée dans le soin des jeunes enfants, ce qui m’a naturellement orientée vers cette population. Par ailleurs, il existe une demande plus importante en services de psychomotricité pour les enfants, ce qui renforce la pertinence de mon choix. Le centre où je pratique est également spécialisé dans la prise en charge pédiatrique.

Cela dit, je reste ouverte à l’idée d’accompagner mes jeunes patients dans leur croissance. Par exemple, j’accompagne actuellement des enfants de 11 ans et je ne compte certainement pas interrompre notre travail ensemble simplement parce qu’ils atteignent un certain âge. Mon objectif est de fournir un soutien continu, adapté à leurs besoins évolutifs.

Le Guide Social : Comment avez-vous débuté votre carrière de psychomotricienne indépendante ?

Sabine Vandencasteele : L’aspiration à exercer en tant qu’indépendante m’habitait déjà durant mes études. Forte de mes expériences diversifiées au sein de différentes structures, comme des ASBL et des institutions spécialisées, j’ai ressenti le besoin de créer ma propre voie, où j’aurais la liberté de façonner mon projet professionnel selon ma vision.

Cependant, l’autonomie ne signifiait pas pour moi de travailler totalement seule. C’est pourquoi j’ai choisi de louer un espace dans un centre médical tout en disposant également d’un cabinet aménagé chez moi. Cette démarche illustre mon désir de maintenir un équilibre entre l’indépendance et l’intégration au sein d’une équipe pluridisciplinaire. La proximité géographique de mes deux lieux de pratique à Rixensart facilite cette double activité et me permet de conjuguer autonomie et collaboration.

"La gestion administrative est peu abordée dans la formation des psychomotriciens"

Le Guide Social : Quelles démarches administratives doivent être accomplies pour s’établir comme psychomotricien indépendant ?

Sabine Vandencasteele : La réalisation de démarches administratives est une étape indispensable pour débuter en tant que psychomotricienne indépendante. C’est un aspect que nous mettons actuellement à jour dans le guide de l’Union professionnelle belge des psychomotriciens francophones, destiné à celles et ceux qui souhaitent se lancer dans cette voie. La gestion administrative n’est souvent pas le fort des psychomotriciens et est généralement peu abordée durant la formation. Même lors des stages, il est rare d’aborder en profondeur ce sujet avec des psychomotriciens indépendants.

Pour ma part, l’ouverture d’un compte bancaire professionnel a été ma première démarche concrète. En parallèle, il est essentiel d’obtenir un numéro d’entreprise et de s’inscrire auprès d’une caisse d’assurances sociales pour être enregistré à la Banque-Carrefour des Entreprises. Il est important de bien comprendre chaque étape et de choisir les codes NACE adaptés à notre activité.

L’assurance professionnelle est également un prérequis avant d’accueillir les premiers patients. Cette étape est relativement simple et peut être réalisée rapidement.

L’adhésion à l’UPBPF, bien que non obligatoire, est vivement recommandée. Bien que la profession de psychomotricien ne soit pas encore reconnue au niveau fédéral et donc non protégée, être membre de l’Union permet les remboursements par les mutuelles pour les familles, un atout non négligeable lorsque l’on travaille directement avec des particuliers. L’inscription à l’UPBPF est facilitée par un formulaire en ligne, nécessitant simplement de fournir une preuve de diplôme et de régler la cotisation.

Le Guide Social : Quelle stratégie avez-vous adoptée pour constituer votre patientèle ?

Sabine Vandencasteele : La constitution d’une patientèle commence inévitablement par l’élaboration d’un réseau professionnel solide, ce qui peut parfois sortir de la zone de confort des psychomotriciens. Il est essentiel de se faire connaître localement, que ce soit par des visites directes, l’envoi de courriers ou encore l’envoi d’e-mails. Les écoles constituent un premier point de contact crucial : ce sont nos premiers envoyeurs. Il est donc important de nouer des relations avec les milieux scolaires, y compris les centres PMS.

J’ai personnellement pris l’initiative de contacter les centres PMS de ma région, et l’un d’entre eux m’a invitée à me présenter lors de l’une de leurs réunions d’équipe. Cette démarche m’a permis de présenter mon approche et mes spécialités, facilitant ainsi les orientations potentielles d’enfants vers mon cabinet.

Les services d’aide, tels que les CPAS et les services d’aide à la jeunesse, ainsi que le secteur médical, pédiatres et médecins généralistes, sont également des relais essentiels. Il est par ailleurs bénéfique de se faire connaître auprès de l’administration communale.

J’ai privilégié le contact par email, tout en veillant à rencontrer personnellement les directions d’écoles, compte tenu de la masse de communications qu’elles reçoivent.

J’ai débuté dans un centre déjà pourvu d’une liste d’attente, ce qui m’a permis de démarrer avec un emploi du temps chargé dès le premier jour. Le bouche-à-oreille a ensuite joué un rôle clé, avec des recommandations provenant tant d’écoles que de familles.

"Certains professionnels peuvent rediriger les patients qu’ils ne sont pas en mesure d’accompagner"

Il est également recommandé de se faire connaitre des autres psychomotriciens dans sa région, car en raison des listes d’attente, certains professionnels peuvent rediriger les patients qu’ils ne sont pas en mesure d’accompagner. Cela est d’autant plus important pour les plus jeunes pour qui une année d’attente n’est pas envisageable.

Je me suis fixé des objectifs progressifs, en ciblant des démarches spécifiques chaque semaine. Un an après le début de mon activité, mon agenda est désormais plein.

Bien que je n’aie pas créé de site web personnel, ma visibilité en ligne est assurée par ma présence sur le site du centre pluridisciplinaire où je pratique, ainsi que sur Google et Facebook, sans oublier les plateformes de prise de rendez-vous en ligne.

Le Guide Social : Existe-t-il des éléments essentiels à connaître pour ceux qui envisagent de se lancer dans la psychomotricité en tant qu’indépendants ?

Sabine Vandencasteele : Il est essentiel pour les nouveaux indépendants de se familiariser avec les soutiens disponibles et adaptés à leur situation. Par exemple, les couveuses d’entreprises peuvent offrir un cadre sécurisant pour démarrer, et il est possible, dans certains cas, de bénéficier du maintien des allocations de chômage pendant la phase de lancement de l’activité indépendante. Ces aides financières sont précieuses pour les débuts.

Une question qui nous est fréquemment posée au sein de l’UPBPF concerne la TVA. En psychomotricité, les activités strictement liées aux soins, comme les rendez-vous d’anamnèse, les bilans d’évaluation ou encore la mise en place de projets de soins avec les familles, sont exemptées de TVA. Nous travaillons sur base de prescription médicale et cela permet l’intervention financière des mutuelles.

Cependant, il est important de noter que certaines activités peuvent être assujetties à la TVA. Par exemple, un psychomotricien organisant des ateliers de groupe à caractère parascolaire se verrait appliquer la TVA. Il est possible de mener une activité mixte, combinant des prestations exonérées et d’autres soumises à la TVA, à condition de bien comprendre et respecter les règles fiscales applicables.

"Nous sommes parfois au cœur de divergences entre parents"

Le Guide Social : Quelles sont les autres questions des psychomotriciens qui reviennent le plus souvent ?

Sabine Vandencasteele : Un sujet qui revient fréquemment est la gestion des relations avec les parents et plus précisément la gestion des conflits parentaux. Dans notre pratique, nous nous retrouvons parfois au cœur de divergences entre parents. Comment gérer une situation où un parent préfère que l’autre ne soit pas informé des séances de psychomotricité de l’enfant ? Ou comment réagir lorsque l’un des parents refuse de contribuer financièrement aux soins ? Ce sont des exemples de questions qui nous parviennent à l’UPBPF.

Pour guider les psychomotriciens face à ces défis, nous disposons d’une charte déontologique, accessible sur notre site web, qui énonce les principes fondamentaux de notre profession. Nous soulignons aussi l’importance de la supervision, qui permet d’obtenir des conseils avisés d’un pair expérimenté.

Lors de notre dernière journée d’étude, nous avons abordé la thématique de l’impact des conflits parentaux sur la santé mentale des enfants. En outre, notre prochaine assemblée générale a accueilli une avocate spécialisée en médiation familiale, qui a partagé son expertise sur les aspects légaux de notre relation professionnelle avec les familles.

À cet égard, il est essentiel de rappeler que les deux parents doivent être informés de la prise en charge de leur enfant. Si un compte rendu écrit est émis, il doit être accessible aux deux parents. En cas de refus de prise en charge par l’un des parents, le suivi ne peut se poursuivre.

Le Guide Social : Existe-t-il des régulations ou des normes spécifiques à respecter dans votre domaine d’activité ?

Sabine Vandencasteele : La question des normes relatives aux cabinets de consultation, revient souvent. La réponse est qu’il n’existe pas de normes spécifiques régissant les locaux de psychomotricité, à moins que l’on ne s’engage dans des activités qui requièrent l’agrément de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE). Dans ce cas précis, il convient de se conformer à un ensemble de critères définis par cet organisme.

Le Guide Social : Comment gérez-vous les aspects financiers et comptables de votre activité ?

Sabine Vandencasteele  : Avant d’entamer mon activité, j’ai consulté un comptable pour établir les bases de ma gestion financière. Ensemble, nous avons élaboré un modèle Excel personnalisé que je remplis avant de le revoir avec lui pour finalisation.

L’Union Professionnelle Belge des Psychomotriciens Francophones (UPBPF) recommande vivement à tous les psychomotriciens envisageant de s’établir en tant qu’indépendants de consulter un comptable dès le début. Cette démarche préventive est cruciale pour éviter les erreurs susceptibles d’entraîner des conséquences importantes.

Dans ma pratique, la facturation varie selon les patients, certains étant pris en charge par le CPAS, d’autres par le Service de Protection Judiciaire (SPJ), cela implique un suivi administratif et l’envoi de rapports spécifiques à ces institutions. La gestion va donc bien au-delà de l’organisation des rendez-vous et englobe un volet administratif conséquent.

Il est également essentiel d’anticiper les périodes de vacances. L’absence de séances régulières pendant ces périodes affecte la régularité des revenus, nécessitant une planification financière adaptée pour assurer la continuité de l’activité.

"Investir dans la supervision et la formation continue"

Le Guide Social : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite devenir psychomotricien indépendant ?

Sabine Vandencasteele  : Pour les débutants, l’élaboration d’un projet professionnel cohérent est primordiale. Cela implique de définir précisément votre patientèle pour affiner votre approche et optimiser vos efforts de communication. Il est plus stratégique de se spécialiser plutôt que d’essayer de couvrir un large éventail de besoins.

Il est également crucial d’investir dans la supervision et la formation continue. Dans notre domaine, l’évolution des connaissances et des pratiques est rapide, et rester informé est indispensable pour offrir des soins de qualité.

Par ailleurs, l’exercice en tant qu’indépendant ne doit pas rimer avec isolement. Nous sommes confrontés à des situations complexes qui nécessitent parfois l’intervention de spécialistes. Bien que nous ne posions pas de diagnostic nous-mêmes, notre rôle est d’orienter vers les bons interlocuteurs lorsque les besoins dépassent notre champ d’action. La charge émotionnelle et professionnelle de telles responsabilités peut être conséquente. D’où l’importance de la supervision, qui offre un espace d’échange et de soutien essentiel, et de la formation continue, pour rester connecté aux avancées et aux pratiques du secteur.

Le Guide Social : Vous venez d’évoquer certaines choses lourdes à porter pour le psychomotricien. Quels sont les autres défis auxquels il faut faire face en débutant ?

Sabine Vandencasteele : L’un des premiers défis à surmonter concerne le matériel et l’équipement nécessaires à la pratique de la psychomotricité. S’installer dans un espace non équipé représente un investissement considérable.

Bien qu’il soit possible de démarrer avec un équipement minimal, certains éléments tels que l’espalier, le banc de gym, les matelas de sécurité et les modules de motricité colorés deviennent rapidement indispensables. L’achat des différents tests normés utilisés pour la réalisation des bilans est également une charge financière importante, certains sont à 1.000€ !

Pour les nouveaux indépendants, il est important de limiter la pression financière autant que possible. Une préoccupation excessive pour les finances peut influencer la qualité des soins apportés. Il est essentiel de rester focalisé sur le bien-être et le suivi des enfants, sans que les inquiétudes financières ne viennent empiéter sur cet objectif. Les dispositifs de soutien, tels que les couveuses d’entreprises, peuvent offrir une sécurité financière bienvenue en début de parcours.

Un autre défi récurrent est la gestion des annulations, un phénomène courant dans les métiers axés sur le rendez-vous, particulièrement lorsqu’on travaille avec des enfants. Les imprévus et absences font partie intégrante de notre quotidien et nécessitent une certaine flexibilité.

Personnellement, j’ai eu des patients super. Malgré la neige, tous mes patients sont venus et certains même en luge. Je les ai bien remerciés car ce n’était pas rien d’arriver jusque chez moi. L’engagement et la motivation des familles constituent un aspect très gratifiant de notre métier. C’est cette relation de confiance et de collaboration qui rend la psychomotricité si enrichissante. Dire au-revoir à un enfant qui a suffisamment progressé pour continuer son chemin sans notre accompagnement est à la fois un défi et une grande satisfaction professionnelle.

Le Guide Social : Qu’est-ce qui vous plait dans votre métier. ? Quelles sont les plus grandes satisfactions que vous retirez de votre pratique ?

Sabine Vandencasteele : Ce qui me passionne avant tout, c’est la relation que j’établis avec les enfants ; c’est de pouvoir être à leurs côtés pour les aider à surmonter leurs difficultés.

Le fait de pouvoir déceler la racine de leurs difficultés est fondamental ; par exemple, cela peut permettre à l’enfant de poursuivre sa scolarité dans le système scolaire classique. Et dans les cas où une orientation vers l’enseignement spécialisé devient nécessaire, nous allons pouvoir guider l’enfant et sa famille dans ce chemin qui n’et pas toujours évident à accepter.

La construction d’une relation de confiance avec les parents, dans l’optique d’aider chaque enfant à exploiter au mieux son potentiel, est pour moi source d’une grande satisfaction. Peu importe le parcours de chaque enfant, l’essentiel réside dans notre capacité à les accompagner aussi loin que possible, en respectant leurs personnalités.

"Notre objectif était de créer un guide aussi exhaustif que possible"

Le Guide Social : Vous évoquiez la mise à jour d’un guide à destination des psychomotriciens dont l’objectif est de les accompagner pas à pas dans le lancement de leur activité en tant qu’indépendants. Quand sortira la nouvelle version ?

Sabine Vandencasteele : Nous avions une première édition de ce guide que nous sommes actuellement en effet en train d’actualiser avec l’équipe de l’Union Professionnelle des Psychomotriciens. Ce guide sera publié suite à notre assemblée aénérale, et sera exclusivement accessible à nos adhérents. C’est un document très détaillé, comprenant une trentaine de pages, conçu pour offrir une vision complète de l’exercice de notre métier en tant qu’indépendant.

Le guide inclut des modèles pratiques comme des plans financiers et des exemples de factures, ainsi que des conseils essentiels, par exemple l’importance d’avoir un cachet officiel pour les attestations destinées aux mutuelles, sans lequel ces documents pourraient être refusés.

Il aborde également les normes administratives, telles que les mentions obligatoires sur les factures, et fournit des informations sur les soutiens disponibles pour les familles, incluant des services comme le taxi social, l’aide précoce pour la petite enfance, et les aides financières proposées par l’AViQ.

Nous avons également inclus des ressources supplémentaires, comme des détails sur les chèques formation, et exploré la possibilité de créer une ASBL pour ceux qui souhaiteraient emprunter cette voie. Notre objectif était de créer un guide aussi exhaustif que possible, pour répondre aux divers besoins et questions des psychomotriciens s’établissant comme indépendants.

Lina Fiandaca

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