Accompagnatrice sociale : "Voici pourquoi j'aime mon métier !"
Parce qu’il est varié, qu’il nécessite de s’adapter à des contextes changeants, qu’il demande d’avoir plusieurs cordes à son arc et qu’il faut sans cesse se réinventer, j’aime ce métier d’accompagnatrice sociale.
– Lire aussi : Accompagnateur social : un métier varié et passionnant
Un métier varié
Le maître mot de ce métier est vraiment la variété : effectivement, en général, on est accompagnateur social autour d’une thématique particulière, le logement, l’insertion socio professionnelle, etc. Mais en pratique, cette thématique est souvent une porte d’entrée qui nous permet de tisser une relation avec la personne. Et comme un accompagnement ne se finalise pas en deux coups de cuillères à pot, la relation en question va vivre au gré des problématiques et de leur évolution.
S’adapter à des contextes de vie
Accompagner quelqu’un, c’est s’adapter à son contexte de vie, et ceci est valable pour tous les bénéficiaires. Résultat des courses, un accompagnateur social, parce qu’il est au plus proche des bénéficiaires, en travaillant souvent à leur domicile, ou en intervenant autour de la délicate thématique de l’emploi par exemple, va devoir s’adapter à des contextes changeants, variés, et développer une certaine finesse de travail qu’impose le fait de ne pas être en permanence dans le cadre sécurisant d’un bureau.
Pouvoir mobiliser différentes ressources
Et ça n’est pas inné ou donné à tous ! Il faut avoir plusieurs cordes à son arc, connaître différentes techniques d’entretien, savoir travailler autour d’un objectif et de la mobilisation des ressources qui vont avec, mais aussi pouvoir articuler individuel et collectif, mobiliser de solides compétences administratives, travailler en réseau…
La formation de base … et l’expérience !
En général, l’accompagnateur social va disposer d’une formation de base d’assistant social ou d’éducateur spécialisé, mais pas uniquement. Beaucoup sont psychologues, ergothérapeutes, etc. Si elle est importante au regard des connaissances qu’elle va offrir, la formation de base n’en est pas moins une base. Le plus intéressant réside souvent dans l’expérience professionnelle, qui, à partir du moment où elle est variée, permet d’acquérir et de mobiliser des compétences intéressantes dans l’exercice d’une telle profession, touche à tout.
Pas de routine
Effectivement, c’est un métier où on ne s’ennuie pas, il n’y a pas de routine. On ne sait jamais vraiment quelle situation on va devoir gérer, ni quelle « urgence » va nous tomber dessus. Dès lors, il faut savoir composer, s’adapter, mais aussi prioriser, déterminer ce qui est réellement urgent de ce qui ne l’est pas… Evoluer en terre inconnue tout en restant en terrain connu !
MF - travailleuse sociale
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