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Revue de presse : les dernières infos du secteur psycho-medico-social

18/04/24
Revue de presse : les dernières infos du secteur psycho-medico-social

Le Guide Social rassemble pour vous les dernières infos du secteur psycho-médico-social. Découvrez dans notre Revue de presse, toute l’actualité que vous avez manquée ces derniers jours.

Le Guide Social vous propose une nouvelle édition de sa Revue de presse sur le meilleur de l’info du secteur psycho-médico-social. Voici les principaux sujets qui ont rythmé l’actualité depuis le début de la semaine. Tour d’horizon.

Mobilisation des infirmier.e.s dans 3 villes le 24 avril

La mobilisation continue dans le cadre du mouvement de grogne baptisé "le dernier printemps des infirmier.e.s". Rappelez-vous une première manifestation s’est tenue le 20 mars dernier devant le cabinet du ministre Frank Vandenbroucke.

En cause : la législation sur les tâches que pourront accomplir les futurs assistants en soins infirmiers (AESI) dont le statut a été inséré, dans l’échelle des soins entre l’aide-soignant et l’infirmier responsable de soins généraux (IRSG).

Sur sa page LinkedIn, L’ACN, l’association belge des praticiens de l’art infirmier a publié un appel à la mobilisation. L’ASBL plaide pour une différenciation plus nette entre l’assistant.e en soins infirmiers et l’infirmier.e !

Lire aussi : Gaëtan Mestag, Union4U, sur la manifestation des infirmier.ère.s : “Quand on défend notre profession, on défend la santé de toute la population

Lire aussi  : Nouvelle formation d’assistant en soins infirmiers : “Il est primordial de clarifier le profil de l’infirmier”

"Des passerelles intelligentes"

L’ACN plaide pour qu’une seule formation d’infirmière responsable en soins généraux continue à être organisée en mettant en place "des passerelles intelligentes pour passer de aide-soignant.e, à assistant.e en soins infirmiers, et à infirmier.e."

Ce 24 avril, l’action se déroulera dans 3 villes "pour continuer à faire entendre notre voix auprès des ministres Régionaux/Communautaires.", écrit l’ACN.

  • Namur, 14h00, devant le cabinet de la Ministre Christie Morreale, rue Kefer 2, 5100 Namur.
  • Eupen, 15h00, Klotzerbahn 32, 4700 Eupen.
  • Bruxelles, Fédération Wallonie-Bruxelles, place S. de Chokier 15, 1000 Bruxelles.

Lire aussi : Non à la réforme de l’assistant en soins infirmiers !

Le personnel des crèches en grève le mercredi 24 avril

Le secteur de la Petite Enfance repassera à l’action le mercredi 24 avril pour dénoncer le manque d’investissement. Les structures d’accueil des enfants en Fédération Wallonie Bruxelles seront en grève, annonce Sudinfo.

Lire aussi  : Réforme MILAC : l’ONE répond aux préoccupations du secteur de l’Enfance, en tension

La CSC juge les mesures décidées cette année pour le secteur de l’Enfance totalement insuffisantes, malgré les actions menées. "Le prochain Gouvernement DOIT faire bien mieux. Il est urgent de rendre ce métier attractif." La CSC réclame :

  • des accueils de qualité pour tous les enfants
  • du personnel en nombre suffisant
  • des rémunérations attractives
  • de bonnes conditions de travail

Lire aussi : Quel est le salaire d’une accueillante d’enfants autonome, conventionnée ou salariée ?

Le SETCA appelle aussi à la grève dans les Milieux d’Accueil de l’Enfant et tire à boulets rouge :

  • Pas d’augmentation des normes du personnel d’encadrement des enfants avant minimum 2025 et incertitude puisque ce sera un autre gouvernement.
  • Ridicule augmentation de salaire et pas d’harmonisation entre les différents barèmes sectoriels de puéricultrices.
  • Aggravation de la pénurie de personnel, pas de mesures structurelles pour le remplacement de collègue.s absents.
  • Fermeture de crèches ou de certains services.
  • Surcharge de travail et pas d’amélioration des mesures de fin de carrière.

Lire aussi : Gaëtane, accueillante d’enfants : “Je me suis battue pendant 7 ans pour avoir un statut”

Baromètre de la Ligue des Familles : 23% des parents doivent diminuer ou arrêter le travail faute de place en crèche

Toujours dans le secteur de la Petite Enfance, la Ligue des Familles a publié son Baromètre des Parents 2024. Il en ressort un chiffre consternant : près d’un parent sur quatre doit diminuer ou arrêter le travail faute de place en crèche.

Retrouvez les temps forts de ce Baromètre dans cet article de la RTBF.

Lire aussi : Quelles sont les formations pour devenir accueillant-e-s d’enfants en Belgique ?

La CSC réclame un renforcement conséquent des moyens octroyés au secteur de l’aide à la jeunesse

Par voie de communiqué de presse, la CSC dénonce le manque de moyen pour le secteur de l’aide à la jeunesse et en appelle à "une vision intra-francophone partagée par les différents secteurs et acteurs".

Lire aussi : Aide à la jeunesse : la légitimité des revendications des SAJ et SPJ… Aller un pas plus loin !

La Fédération Wollonie-Bruxelles annonçait dans sa DPC 2019-2024 que "chaque enfant ayant à subir des négligences ou des maltraitances diverses, chaque jeune en danger ou en difficulté grave doit pouvoir disposer d’une aide spécialisée adaptée". Ce n’est pas le cas aujourd’hui, dénonce la CSC. Le sous-financement du secteur ne permet pas une prise en charge adaptée et humaine de ces jeunes en détresse voire parfois en danger de mort.

Lire aussi : Nouveau Code de l’Aide à la Jeunesse : quel bilan tirer 4 ans plus tard ?

"Les acteurs de terrain sont unanimes, sans réponse humaine à ces cris de détresse, c’est l’avenir de notre société qui est mis à mal : nous ne pouvons pas laisser de côté les plus vulnérables en ne leur proposant aucune place décente dans la société actuelle", poursuit le syndicat.

Et d’ajouter : "Les travailleurs du secteur public, les travailleurs du secteur non marchand, des magistrats, des acteurs de la société civile, le DGDE, tous sont unanimes pour dénoncer le manque de moyens criant dans le secteur de l’aide à la jeunesse."

Des premières lignes qui craquent

"Ce manque de moyens génère de facto des premières lignes qui craquent, contraintes d’orienter les jeunes dans des dispositifs inadaptés faute de places, de laisser des situations dégénérer, voire même tout simplement de ne pas les prendre en charge.", reprend la CSC.

Les syndicats demandent aujourd’hui un renforcement conséquent des moyens octroyés au secteur de l’aide à la jeunesse pour rencontrer divers objectifs détaillés sur ce lien.

Lancement d’une réforme majeure de l’Office de la naissance et de l’enfance

C’est une information du journal Le Soir : Le premier volet modernisant l’organisation et la gouvernance de l’Office de la naissance et de l’enfance (ONE), une institution centenaire, a été voté ce mardi 16 avril. La refonte de ses missions et activités, en cours de réflexion, sera entre les mains du prochain gouvernement.

Les discussions en commission ont souligné la nécessité de cette réforme, influencée par diverses crises et les défis futurs, notamment la création de places d’accueil pour la petite enfance et l’embauche de personnel qualifié. Le projet “Efficience”, incluant des consultations internes et externes, vise à rendre l’ONE plus efficace et plus proche des besoins des usagers.

Lire aussi : Petite enfance : l’ONE dresse un état des lieux

La réforme complète, incluant la révision des missions de l’ONE, est prévue pour le prochain contrat de gestion, attendus pour 2026.

"En commission de l’enfance du parlement de la fédération Wallonie-Bruxelles, la ministre Linard a soumis au vote des députés cette première réforme qui vise surtout à donner plus d’autonomie à l’ONE.", précise Le Soir.

L’ONE gagnera en autonomie pour gérer ses ressources humaines et l’organisation territoriale de ses services, échappant aux lourds processus de validation politique. Les comités subrégionaux verront leur pouvoir décisionnel transféré au conseil d’administration, qui s’élargira de six à treize membres pour une gestion plus pluraliste et efficace. Cette réforme vise à mieux répondre aux réalités sociologiques variées de Wallonie et de Bruxelles, sans encore fixer de nouvelle approche territoriale définitive.

Bruss’Help propose un plan global pour mettre fin au sans-abrisme à Bruxelles d’ici 2029

L’association Bruss’Help a présenté lundi son plan pour mettre fin au sans-abrisme en Région bruxelloise d’ici 2029. Ce plan comprend 35 mesures réparties en quatre phases : renforcement de la prévention, promotion de l’action rapide, optimisation de l’accompagnement et lutte contre la violence institutionnelle.

Cette initiative a été présentée lors d’une conférence à laquelle ont participé des membres du gouvernement bruxellois, des acteurs clés du secteur de l’accompagnement ainsi que des personnes ayant une expérience du sans-abrisme ou du mal-logement, comme l’ont rappelé La RTBF et Le Soir.

Bruss’help s’engage à mettre en œuvre ce masterplan dans les mois à venir avec la collaboration des acteurs impliqués et du futur gouvernement., précise BX1.

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Lina Fiandaca



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