Travailleurs sociaux : les vacances d’été, un moment si particulier

La frénésie de juin

Le mois de juin est généralement celui des clôtures : clôture comptable, clôture des rapports d’activités, frénésie totale, foultitude d’assemblées générales et j’en passe. C’est aussi le moment où on commence à penser vacances, du moins pour ceux qui prennent congé en juillet ou en août. C’est alors le moment paradoxal où on doit être là à 100%, voire plus, tout en désirant ardemment être ailleurs. Les vacances nous appellent, le repos aussi. C’est la dernière ligne droite, la plus difficile.

Entre course effrénée et désir d’ailleurs

Bien entendu, ceux qui partent en vacances en juin évitent cette période un peu étrange, entre course effrénée et désir d’ailleurs ou, en tout cas, de repos. Au moment de leur départ, ils ont été l’objet des regards envieux de leurs collègues, ceux qui devaient attendre leur tour et, pour certains, avec grande difficulté. À leur retour, c’est le contraire : ils regardent à leur tour leurs collègues partir, alors qu’eux reviennent, des images d’ailleurs plein les yeux, reposés, du moins à ce qu’on aimerait penser.

Travailler en juillet et en août

J’ai toujours aimé travailler en juillet et en août : c’est une période particulière, un peu ralentie, où ceux qui ne sont pas encore en vacances y sont à moitié et où ceux qui en reviennent y ont encore un pied. Malgré soi, le rythme est plus lent, tout est suspendu dans les airs, en attente de la frénésie de septembre. Les journées sont allégées et si la météo est au beau fixe, on part travailler avec un petit air de vacances.

Indolence et paresse

On pourrait profiter de cette période d’été pour avancer dans le travail, de telle sorte à rendre septembre moins chargé, mais étrangement, rien n’y fait : l’été c’est l’indolence et la paresse, le moment où, même au travail, on s’accorde une longue pause. Sauf évidemment ceux pour qui l’été est le temps fort de l’année, entre stages, animations, camps et j’en passe. Eux souffleront plus tard, en décalé, lorsque tout le monde aura repris.

Partir en septembre

Pour ceux qui partent en congé en septembre et auront bénéficié de cette longue pause d’été, le bénéfice sera différent : entre le plaisir de s’arrêter au moment de l’été indien, de profiter de prix plus avantageux, de savourer des vacances légèrement en décalé et l’étrangeté de partir au moment où ça ne se fait plus trop et où raconter ses vacances n’est plus vraiment d’actualité, il faudra balancer. Et mettre les bouchées doubles pour anticiper son départ et rattraper son absence !

MF - travailleuse sociale

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