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5 conseils pour se préserver d’un environnement professionnel toxique

20/11/24
5 conseils pour se préserver d'un environnement professionnel toxique

On ne va pas se mentir, les environnements professionnels du secteur psycho-médico-social ne sont pas toujours folichons. Les cas de harcèlement, de burn-out, d’ambiances délétères ne nous sont pas inconnus et nombre d’entre nous y seront confrontés au moins une fois lors de notre carrière. Alors, comment se préserver d’un environnement professionnel toxique ?

Identifier le problème

On ne peut pas se préserver de quelque chose que l’on ignore. Reconnaître que notre environnement professionnel est toxique est, dès lors, le premier pas à franchir. Cela nécessite de prendre du recul et d’être à l’écoute des signaux d’alarme que nous percevons. Il est assez difficile de prendre du recul sur une situation que l’on vit personnellement, aussi, l’aide d’un tiers extérieur peut être précieuse. Celle de collègues aussi, mais avec prudence, car on ignore les enjeux personnels de chacun. Une fois les mécanismes identifiés plus clairement, on devient plus à même de se protéger. La connaissance et la clairvoyance sont en effet de précieuses ressources.

Reconnaître nos propres limites

En d’autres termes, mettre son ego de côté. Nous sommes des êtres humains dotés d’un certain niveau de sensibilité tout à fait personnel, et différent de celui du voisin. Autrement dit, il ne suffit pas de se dire qu’on ne doit pas être affecté pour ne pas l’être… Accepter sa sensibilité représente un grand pas en avant en termes de connaissance de soi. Qui plus est, paradoxalement, reconnaître ce qui nous affecte nous permet de prendre plus de distance par rapport à ces événements et, in fine, d’en être moins affectés.

Lire aussi : L’après burn-out : "Dix ans plus tard, ce que j’en retiens !"

Être au fait de notre faible capacité d’influence

Certains d’entre nous peuvent être tentés de croire qu’ils pourront influer sur les dynamiques de groupes qui engendrent un climat professionnel toxique. Or, la réalité est rarement aussi simple. Non seulement, les dynamiques de groupes sont toujours très complexes, mais elles sont également mues par une multitude d’enjeux personnels pas toujours avouables et pas nécessairement conscients.

Qui plus est, le but de tout système étant de chercher un équilibre, tout élément qui viendra perturber cet équilibre de manière trop brutale se verra rejeté tout aussi brutalement. En outre, personne n’aime être mis le nez dans ses manquements et autres faiblesses…

Rester en zone neutre

Se préserver passe par le fait de prendre de la distance : par rapport au climat, aux collègues, à la direction… Rester dans une zone neutre, suffisamment cordiale et avenante, sans pour autant devenir trop personnelle. Ne pas prendre part aux jeux et enjeux de pouvoir, ne pas fournir d’éléments potentiellement à charge, entrer dans la peau d’un caméléon qui s’adapte juste ce qu’il faut à son milieu pour ne pas être repéré. Garder en mémoire qu’il s’agit de relations professionnelles et non amicales et qu’une certaine posture est donc de mise.

Prendre le large

À l’heure actuelle, certaines professions du secteur sont clairement en pénurie et d’autres fort demandées. Rien ne vous lie à votre travail actuel si vous estimez que l’environnement est trop toxique pour vous. À moins que les avantages ne l’emportent clairement sur les inconvénients, n’hésitez pas à prendre le large. L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs, mais à force de tester, vous finirez par trouver un lieu de travail qui vous conviendra. Il y a toujours un prix à payer. Si le prix est plus élevé en restant, partez.

MF - travailleuse sociale

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